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En France, on peut profiter d’une accalmie : tout rouvre ! Et pourtant, certaines valeurs du segment hôtellerie-restauration restent fébriles. Afin de comprendre le phénomène, Mathieu Lebrun prend l’exemple d’Accor.

 

Les campagnes de vaccination contre le Covid-19, ainsi que la réouverture de nos économies, permettent aux indices boursiers d’aborder l’été dans de bonnes conditions à proximité de leurs records historiques.

Et pourtant, certains titres demeurent hésitants et fébriles, à l’image d’Accor pour n’en citer qu’un.

Comme le rappelait le PDG du groupe hôtelier Sébastien Bazin dans une interview en milieu de mois : la crise du Covid-19 a eu pour conséquences d’importants changements de comportements, potentiellement durables. En effet, le secteur de l’hôtellerie-restauration doit faire face à de nouveaux défis. Et ce, malgré la réouverture et la levée des couvre-feux. Ajoutons à cela, la pénurie de salariés formés à ces métiers, qui sont bien souvent des emplois précaires très exigeants. Beaucoup se sont reconvertis lors de la crise sanitaire et ne veulent plus revenir à leur ancien poste.

En d’autres termes, il va falloir trouver des moyens pour motiver le retour des anciens salariés. Envisager une augmentation des salaires n’est pas une idée idiote ; mais qui dit hausse de coût, dit indirectement marges moins élevées. Et cela fait rarement bon ménage avec une hausse du cours de la bourse.

Les défis d’Accor

D’autant plus qu’hier encore [NDLR : le lundi 28 juin], la pandémie ne semblait pas encore derrière nous. L’accélération des infections au variant Delta en Asie associée à l’annonce de restrictions de déplacement en Espagne et au Portugal, tout cela renforce les inquiétudes concernant une nouvelle vague épidémique. En résumé, rien de bon pour Accor.

Graphiquement, Accor est retombé dans la zone basse de son petit range horizontal de court terme (visible en rectangles bleutés sur mon graphique journalier ci-dessous).

Accor joue sur un repli ?

Ainsi, le groupe est confronté à nombre de défis qu’il va falloir relever pour sortir plus fort de cette période. Mais si on se penche sur un plus court terme, le timing en retour vers les 30 € pourrait toutefois bien s’avérer opportun.

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