Le “Philly FED”, l’indice d’activité manufacturière de la Fed de Philadelphie chute de -6 points, à 26,3 en novembre, ce qui n’est pas une si mauvaise nouvelle pour Wall Street qui s’attendait à pire avec la période des élections présidentielles et l’absence d’accord sur un plan de relance de 2.000 Mds$ au Congrès.
Les indices américains ne s’en tirent d’ailleurs pas si mal puisque les pertes initiales qui s’étageaient entre -0,1 et -0,4% sont quasiment effacées après une demi-heure de cotations, le Nasdaq grappille même +0,3%.
La vraie surprise conjoncturelle cet automne aux Etats-Unis provient du secteur immobilier résidentiel : le “boom” des ventes de maisons de seconde main se confirme mois après mois et s’accélère encore de +4,3% en octobre (à 6,85 millions de transactions en rythme annuel) alors que les experts du secteur anticipaient un coup de frein de -1,2%… et que dire des prix qui s’envolent vers un record de 313.000$ en moyenne.
C’est tout simplement 100.000$ de plus qu’au sortir de la crise Lehman en 2009 !
Les revenus des ménages sont loin d’avoir progressé d’un tiers en 10 ans… mais la baisse des taux a beaucoup aidé.
Les banques sont beaucoup plus regardantes depuis mars dernier, ce sont donc les classes les plus aisées qui “font le marché”.