Après une chute de -0,8% au 3ème trimestre 2018, le PIB (produit intérieur brut) de l’Allemagne a stagné au 4ème trimestre, évitant miraculeusement un score négatif (merci la marge d’erreur statistique qui a fait pencher la balance dans le bon sens).
Ces 0,00% de croissance (ou de non-croissance) permettent d’éviter le prononcé d’un diagnostic de « récession » (2 trimestres de contraction de l’activité consécutif) et d’afficher un taux de croissance annualisé de… 0,1%.
Et ce n’est pas cette entame d’année 2019 qui va inverser la vapeur (ou plutôt, la perte de pression) puisque l‘indice IFO de février ressort en baisse de -0,6Pt à 98,5 après 99,1 en janvier (le consensus tablait sur 99).
Mais il y a plus inquiétant: la composante « attentes » recule à 93,8 contre 94,2 anticipé, s’éloignant un peu plus du seuil d’expansion des 100 : cela peut s’expliquer par la crainte que Donald Trump entame les hostilités avec le secteur automobile germanique, accusé de creuser le déficit commercial américain.