Un petit état des lieux s’impose avant la publication ce soir des trimestriels d’Apple (NASDAQ: AAPL) qui constitue en quelque sort le sommet du Cervin des résultats des entreprises américaines.
C’est la publication qui se détache de la façon la plus flagrante de la ligne de crête, il y a l’avant puis l’après Apple.
Et Apple n’a plus déçu les anticipation depuis 6 trimestres consécutifs.
Et les profits d’Apple, c’est pratiquement 10% de la totalité des gains annoncés par ailleurs sur le Nasdaq : de gros profits au-delà des attentes pour Appleet et c’est le triomphe d’un dépassement global et illusoire des objectifs pour toutes les entreprises outre-Atalantique.
Cependant, quels que soient ces futurs résultats, il va devenir de plus en plus difficile d’entretenir le sentiment trompeur que “tout va mieux que prévu” : 60% sur les 33% d’entreprises (du “S&P”) qui ont déjà publié leurs bénéfices ont battu le consensus, contre plus de 70% au T2 (soit 16 entreprises ayant fait moins bien d’un trimestre sur l’autre pour l’instant).
Mais surtout, elles ne sont que 38% à publier des chiffres d’affaires – déjà minorés – supérieurs aux attentes et elles ne sont que 30% à améliorer à la fois leurs profits et leur chiffres d’affaires.
Et ce sont des données encore assez basiques : quel pourcentage de ces entreprises parvient en plus à améliorer ses marges ?