Un palier supplémentaire dans l’escroquerie financier de haute volée a été franchi jeudi soir avec l’envoi de faux documents aux autorités boursières américaines faisant état d’une proposition d‘OPA sur le spécialiste des cosmétiques Avon à 18$ (alors que le titre s’échangeait autour de 6$) de la part d’une entité fantôme (une simple boite au lettre enregistrée à Londres baptisée PTG).
Des documents d’OPA maquillés pour faire briller Avon (US0543031027 AVP) – qui a immédiatement démenti l’OPA – cela questionne les procédure de vérification des régulateurs… mais comme les marchés sont gérés par des machines (et notamment de puissants systèmes d’analyse lexicaux et sémantiques qui scannent toutes l’information publiée dans la sphère numérique… c’est à dire des milliards d’informations dans toutes les langues, et qui réagissent en quelque millièmes de secondes).
Il est certain qu’une OPA lancée par une boîte inconnue avec une prime de 200% susciterait l’incrédulité de n’importe quel cerveau humain. Les cerveaux électroniques n’ont pas la même prudence : au mot OPA, la réaction de la machine c’est « achat ».
Avon a donc bondi de +20% en quelques dixièmes de seconde avant que les coupe-circuit ne s’activent : le coupable de cette escroquerie sophistiquée (faux document qui avaient l’air de vrais) figure peut-être parmi ceux qui avaient calibré la vente à +19,5%, juste avant la suspension de cotations.
Juste une idée comme ça….