Dans une note de conjoncture publiée ce matin, la BCE note que de nombreux indicateurs pointent vers un ralentissement de l’activité (la production industrielle allemande a reculé de 0,4% au lieu de +0,7% attendu, après -1,6% sur les commandes à l’industrie).
La banque centrale espère cependant que la résilience des agents économiques limitera l’impact du coup de frein en cours (croissance de la zone euro réduite à +1,5% fin 2018 contre 2,3% fin 2017) et compte notamment sur la consommation pour soutenir la croissance.
Pourtant, tout démontre que c’est dans ce domaine qu’il faut se montrer le plus prudent, à la lumière des +0,8% constatés dans la zone euro l’an dernier et du coup de frein germanique (tiens, encore !) survenu en décembre.
Alors bien sûr, après une hausse de 0,00% de la consommation au 4ème trimestre, il est logique d’anticiper un rebond, mais vu l’insuccès des soldes de janvier en France (sur fond de prélèvement à la source), tout cela est bien mal parti.
L’inflation reste sage, très sage en Europe, tout comme la consommation