L’avènement programmé d’un euro numérique pourrait bien marquer le coup d’envoi d’un gigantesque coup de pied dans la fourmilière donné par la BCE, estime Philippe Béchade.
Christine Lagarde a annoncé ce dimanche le lancement d’une enquête d’opinion concernant l’émission d’un euro numérique qui serait géré par une blockchain. Ainsi la présidente de la BCE aura-t-elle décidé de ne pas attendre les déconfinements envisagés pour début 2021 (à cet égard, la Chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part évoqué hier un maintien des mesures sanitaires exceptionnelles en vigueur outre-Rhin jusqu’à la mi-mars) pour lever le voile sur les projets de transformation du système financier de l’institution.
« Alors que les Européens se tournent de plus en plus vers le numérique dans la manière dont ils dépensent, économisent et investissent, nous devons être prêts à émettre un euro numérique, si nécessaire. Je souhaite également connaître votre point de vue à ce sujet », a déclaré l’ancienne patronne du FMI. Et de spécifier : « Nous venons de lancer une consultation publique afin que les consommateurs et les Européens puissent réellement exprimer leur préférence, et nous dire s’ils seraient heureux d’utiliser un euro numérique de la même manière qu’ils utilisent une pièce en euros ou un billet en euros, sachant que c’est la monnaie de la banque centrale qui est disponible et sur laquelle ils peuvent compter. »
Sauf que la décision est en réalité déjà entérinée, et que tout l’enjeu des prochains mois consistera à rendre la transition vers l’usage d’un euro numérique acceptable, sinon désirable. Les médias auront ici un rôle à jouer en se voyant confier la lourde tâche d’une évangélisation des populations. Et en cas de rejet du grand public, ce sera, à n’en pas douter, le chantage à la peur de l’effondrement d’un système qui est effectivement condamné depuis 2008.
De son côté, le monde de la finance sait que ce projet est à l’étude au plus haut niveau depuis des mois, probablement depuis bientôt un an et la désignation d’un « Monsieur Crypto », en l’occurrence Benoît Cœuré, à la tête de la BRI (Banque des règlements internationaux), la banque centrale des banquiers centraux.
Alors que le lancement de la monnaie numérique « grand public » ferait aussi de la BCE une banque de détail (CBDC), l’euro « 2.0 » ne serait plus seulement une monnaie destinée à être utilisée entre les banques – ce qui constituerait un profond changement dans le fonctionnement de la finance depuis la fin des années 1990 -, mais par l’ensemble des particuliers et entreprises.
Dit plus explicitement, c’est la banque centrale qui prendrait (ou plutôt prendra) le contrôle de l’inscription numérique de l’épargne des citoyens et qui gérera(it) les transactions du quotidien. Dès lors, peu importe, fondamentalement, que le support soit une blockchain ou une évolution d’un système « peer to peer » actuel.
Une (r)évolution qui soulève des questions de fond
Cette évolution majeure soulève par ailleurs de sérieuses questions : comment nos dépenses resteront-elles de l’ordre du privé ? Qui peut le garantir ? Qui supervisera le crédit ? Qui pourra prêter à qui ? Qui remboursera quoi, à quel prix et sous quel délai ?
La BCE n’est cependant pas seule dans la boucle : Benoit Cœuré, le responsable du pôle d’innovation à la BRI et pourtant « cryptosceptique », a confirmé dans un récent article paru dans CoinDesk que les discussions internes sont désormais très avancées en vue de la mise en œuvre d’une “CBDC de détail” (monnaie numérique de détail) qui marginaliserait encore plus la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire la monnaie matérielle sous la forme que l’humanité utilise depuis trois millénaires (billets, pièces, titres de créance etc.).
Sous prétexte de commodité, de « sécurité » des transactions (plus de piratage des cartes de crédit), le citoyen renoncera à détenir de l’argent sur son compte (certes, ce n’est plus depuis longtemps qu’une simple inscription numérique, mais elle reste transférable d’un établissement à un autre). Surtout, il n’aura plus la possibilité de convertir ses avoirs en cash en tirant des billets dans des distributeurs qui se font déjà de plus en plus rares.
L’argument massue est que, ce faisant, toutes les transactions seront dématérialisées, dans une recherche de simplicité et de rapidité, et la question de l’argent occulte ou sale s’en trouvera résolue. Plus de cash donc, et par extension plus de travail au noir, plus de trafics, ni de corruption.
Dans un deuxième temps viendra la propagande : si vous détenez du cash et ne réalisez que peu de transactions « traçables », vous serez potentiellement suspect puisque vous chercherez à échapper à la surveillance du « système qui voit presque tout » et qui se méfie légitimement de ce qu’il ne voit pas.
A partir du moment où l’épargne et les flux financiers personnels (les revenus et salaires, le remboursement des mensualités de crédit etc.) seront « fondus » dans le système numérique global, et non plus atomisés entre de multiples établissements financiers, il suffira à la banque centrale d’appuyer sur la touche « Enter » pour créer de l’argent à volonté ou d’appuyer sur « Suppr. » pour figer les comptes, bloquer tous les virements et toutes sortes d’opérations financières imaginables.
Le Graal des autorités monétaires
C’est le Graal pour des autorités monétaires qui rêvaient depuis 1929 de rendre impossible un « bank run » et, ces dernières années, de généraliser un scénario chypriote dont Christine Lagarde a expliqué qu’il constituait « une source d’inspiration », un exemple pour l’avenir. Nous voici lancés à pleine vitesse vers une éradication du risque de retrait massif de l’épargne bancaire ou de son exportation vers d’autres cieux.
Or, fuir, c’est ce que ferait n’importe quel épargnant rationnel pour éviter la confiscation de ses avoirs ou se voir imposer des intérêts négatifs sur les liquidités comme en Suisse.
La « récompense » pour l’approbation de ce système serait que la banque centrale puisse nous verser directement de l’argent – de type revenu universel, mais avec une appellation différente comme « contribution à la relance économique » – sur chaque « compte numérique » sans avoir à effectuer des démarches administratives compliquées (indiquer quel compte en banque créditer, valider un virement permanent, payer des frais élevés en cas de changement de compte etc.).
Une nouvelle déclinaison du chantage à la peur
Surtout, la BCE pourrait ainsi mesurer immédiatement quel usage est fait de cet « argent magique » et corriger le tir si d’aventure les flux ne prenaient pas la direction escomptée, afin d’y remettre de l’ordre… et même de faire régner l’ordre dans tous les sens du terme…
Car on se dirige également vers une marginalisation du rôle des gouvernements, peu ou prou réduits à orienter l’action des médias dans le sens souhaité, comme à chaque consultation populaire, si cela ne suffit pas à engendrer le consentement ou à museler la colère populaire.
Avec les « états d’urgence » qui s’enchaînent, l’interdiction de manifester dure depuis maintenant huit mois, soit la plus longue suspension d’un de nos droits les plus fondamentaux depuis l’occupation allemande ! La crise sanitaire, dont il a découlé une éradication de nos libertés sans aucun débat parlementaire ainsi que le sacrifice de centaines de milliers d’emplois et de dizaines de milliers d’entrepreneurs sont le prix à payer pour la transformation radicale de notre modèle post-Deuxième Guerre Mondiale adossé à de la « monnaie-dette ».
Les dettes pesant sur les générations futures sont si colossales qu’elles ne sont déjà plus remboursables et cette « monnaie dette » sera progressivement transformée en « unités » de monnaie « banque centrale », à prendre ou à laisser. Sachant que « laisser » équivaudrait à un scénario grec dont on ne manquera pas de nous rappeler qu’il a valeur d’exemple de ce qu’il faut à tout prix éviter.
C’est tellement énorme que personne n’arrive à le concevoir, tout comme personne n’aurait pu imaginer le 3 novembre 2019 qu’il faudrait un an plus tard une attestation dérogatoire pour aller chercher une baguette de pain ou une boîte de Doliprane, ou promener son chien dans un périmètre d’un kilomètre autour de chez soi. Non, personne ne l’aurait imaginé, mais c’est bel et bien ce qui est arrivé grâce à l’effet de sidération associé au chantage à la peur.
Voilà qui illustre à merveille le principe qu’un complot n’est jamais mieux protégé que par l’incrédulité de ceux qui en sont les victimes.
37 commentaires
Bonsoir
C’est oublier la fragilité d’un tel système basé sur l’énergie électrique continue, et où les nouveaux contestataires n’auront qu’à couper le courant. La révolution en sera simplifiée. Et pour les autres, revenir au paiement en jetons sonnants et trébuchants si joliment colorés d’or où d’argent. Pour ma part je serais ravi d’échanger mes savoirs contre des choses qui brillent, au lieu de bits informatiques, car je les transmettrais à mes enfants.
Perspective…effrayante qui explique la façon dont nos dirrigeants nous privent de liberté chaque jour un peu plus, Nous conditionnent par la peur et la répression perpetuelle….la gestion desasyreisr de la pandémie Covid-19 et les mensonges qui l’entourent.
Comment gerer ce système avec les peuples qui ne gèrent leir vie qu’avec de l’argent liquide
On dirait de la mauvaise scienve fiction. ..et ça mise en place comme par hasard durant le confinement.
La block-chain est intimement liée aux smart-services, ce qui revient à passer des transactions entre machines. Tout comme le déploiement de la 5G doit permettre à des millions de nouvelles entités de s’interconnecter. Refuser l’un et l’autre serait freiner l’avènement de l’iot (internet des objets) qui est, le prochain virage technologique stratégique… A mon humble avis, un avenir à la skynet qui malheureusement prend forme.
Scénario largement voulu par les politiciens et les financiers mais tout mouvement entraîne de facto une résistance même minime et ce sera l’avènement de monnaies locales et d’un commerce encore plus souterrain et plus opaque que celui actuellement contrôlé à 99% par les banques. Sans être devin même l’argent sale est actuellement capitalisé dans des banques qui peuvent jouer les offusquées mais n’en profitent pas moins tout comme les états
Adieu au peu de liberté qu’il nous reste.
Liberté non qu’il faudra supprimer de notre “République”
Pisté 24/24
Quid des centaines de milliers de personnes qui arrivaient à vivre de façon marginale avec de petits sservices à droite à gauche.
Le retour au TROC va s’imposer pour une partie non négligeable de la population.
Le monde à la Chinoise
Bouclé à tous les niveaux
Dans ces conditions là vie à t elle encore un intérêt ???
Revenons au TROC
Malheureusement, les gens pensent que le bonheur est dans l’avoir, revenons à l’essentiel et unissons nous pour contrer leur plan diabolique: solidarité, fraternité et arrêtons de nous diviser, car c’est exactement ce qu’ils veulent (diviser pour ceux régner)
Je ne suis pas d’accord ,pour se système de monnaie numérique. Ça va laisser beaucoup de monde dans la pauvreté , celui qui n’aura pas d’argent ne pourra pas acheter sa baguette de pain. la banque france couperont les vivres aussitôt.
Quid des monnaies locales ! La nature ayant horreur du vide , ne pourrait-on assister à une augmentation importante de l’usage des monnaies locales ? Deux types de monnaies la première pour l’investissement et la seconde pour la consommation ? Mais comment le passage de l’une à l’autre ?
Merci, pour cet article qui a le mérite d’être redoutable et synthétique.
À partager sans modération.
Encore bravo.
Les manifestations ne sont pas interdites depuis 8 mois, il suffit d’en faire la demande comme d’habitude. Le confinement n’est là que depuis 1 semaine ! Ne confondez pas tout.
La liberté d’expression n’a jamais été menacée.
L’euro est communautaire, il est européen, pas national. Qu’il ne soit pas géré au niveau européen est une hérésie qui prendra fin avec cet Euro numérique. C’est un retour à la réalité.
Concernant la liberté d’expression je ne suis pas d’accord avec vous : facebook, you tube, ont censuré à tour de bras depuis quelques semaines, que ce soit pour le Covid ou pour les élections américaines. Quant à la suppression de la monnaie fiduciaire elle est un coup de canif caractérisé dans notre liberté et il faut quand même être d’une particulière mauvaise foi aujourd’hui pour le nier. En effet, si la population n’a pas suivi la mise en place du Grand Reset (bien caché pendant longtemps et bien liberticide) il n’en a pas été de même pour la suppression de la monnaie papier. Des infos ont circulé depuis un bon bout de temps et des critiques se sont élevées ici et là. Maintenant que vous cela vous convienne j’en prends acte mais ce n’est certainement pas le cas de la majorité des gens.
Vous vivez où vous ? Toutes les personnes qui contredisent ou osent mettre en doutes les mesures sanitaires imposées, se font censurées! Des centaines d’articles et vidéos sur le sujet ont été supprimés cette année. Vous appelez ça la liberté d’expression vous ?
Je souhaite être informé
Il devient de plus en plus évident qu’il est urgent d’adopter la monnaie libre G1 !
Une monnaie entièrement décentralisée, équitable dans l’espace et le temps. La meilleure alternative à la mainmise des banques centrales.
Que deviendront les dettes des particuliers ?
3 novembre 2019?
Cet article est très instructif. Je vous remercie!
Je trouve qu’il n’y a pas que du mauvais dans ce projet car le blocage de l’argent sale serait un sacré progrès. En tous cas, c’est énorme comme info.
Le gros de l’argent sale se trouve au partout au sommets, politiques ou économiques. Ne vous en faites pas que pour eux des transferts illicites se feront toujours.
Absolument remarquable quel article, Montagu Norman le retour
Ils faut arrêter avec vos conneries “numériques”… Les “petites gens” en ont assez de vos euros numériques, bitcoins ou autres… Ces monnaies, sont créées justement par des personnes qui veulent déstabiliser le monde actuel. Ces monnaies basées sur “rien” qui consomment une énergie folle pour être produite. C’est la même chose que de vouloir produire de l’or ou des diamants artificiellement, une consommation folle d’énergie pour rien…
Renseigne toi avant de dire des inepties.
Bitcoin (comme de nombreuses autres cryptos) a justement été créé pour permettre aux peuples de s’affranchir des banques centrales ou non, et des monnaies fiduciaires.
Bonjour monsieur
Vous avez écrit:”cette « monnaie dette » sera progressivement transformée en « unités » de monnaie « banque centrale », pourriez-vous être plus explicite car je ne comprends pas cette transformation.
A vous lire et bonne journée
le vrai visage de la Dématérialisation ..la barbarie douce , sauvage et brutales ses conséquences ça va ruiner beaucoup de monde.
Sans exposer la solution on impose sans impliquer des experts de différents domaines, c est la dictat du plus fort du lobby des financiers qui priment …
Oui le monde est peuplé de 7 milliards d habitants, bientôt ils seront 4.
Gros si vrai
Ras
Bonjour,
dans cette évolution, quel est votre avis ou ressenti sur le bitcoin en paralléle ?
Il y a des siècles que l’État, quel qu’il soit, cherche à connaître totalement la situation et les opérations financières, monétaires, etc., des citoyens, sujets et autres administrés. Au temps des rois il y avait déjà la Livre comme monnaie de compte qui n’avait aucune réalité matérielle en concurrence avec le Louis, pièce de monnaie en or, cela permettait déjà quelques échappatoires d’un système à l’autre. Jusqu’à présent aucun État n’a réussi à supprimer totalement la monnaie matérielle existante : pièces de monnaie, billets. Le rêve que poursuivent ceux qui voudraient tout faire passer par l’électronique pour pouvoir tout contrôler n’oublient quand même pas que l’électronique a besoin d’une énergie moteur : l’électricité. Une bombe sur ou dans une centrale électrique OU PLUS SIMPLEMENT COUPER LE COURANT et il n’y a plus d’électronique, plus d’informatique, plus d’ondes radio, etc. etc Vous revenez instantanément à “l’âge de pierre”, si je peux dire. Il faut bien que les gens puissent quand même aller acheter leur pain, leurs chaussures, se déplacer, etc. Il faut alors, faute de monnaie, recourir au troc, puis du troc (système très lourd et très limité) on repasse inévitablement à la monnaie matérielle, le porte-monnaie, le portefeuille. Il est extrêmement difficile de supprimer les valeurs matérielles ; je schématise. En fait, tout comme l’individu n’a qu’une tête, deux mains, deux pieds, il n’a que deux francs ou deux euros ou deux roubles à donner au clochard au coin de la rue ou à son gosse pour acheter des bonbons Il y a mille toute petites opérations impossibles à convertir en signaux électroniques pistables, épiables et contrôlables. DE PLUS N’OUBLIONS JAMAIS QU’A L’IMAGINATION CERTES FERTILE DES PUISSANTS, HAUTS FONCTIONNAIRES REPOND L’IMAGINATION NON MOINS FERTILE DE LA PIETAILLE DONT NOUS SOMMES.
il y a une autre manière d’envisager le troc , qui est légal et facile à mettre ne place. échanger une télévision contre 50kg de pommes de terre montrera vite ses limites car le fournisseur de PdeT ne voudra pas une autre télévision quelques mois plus tard . mais si on trouve un biais qui permet d’échanger quelque chose qui pourra être échanger de façon universelle ce serait la solution. Ce biais est simplement une reconnaissance de dette RdeD de 5, 10 ou 20 (sans unité). cette RdeD est payable à 100ans et nominatif à un avatar que vous donnerez. Cette RdeD vous l’imprimez sur votre ordi +imprimante quand vous en avez besoin donc plus de fin de mois difficile. Ces RdeD ne passe plus par le système bancaire ni le contrôle étatique . IL est légal dans le sens où vous pouvez faire des RdeD à qui vous voulez et les donner à d’autres personnes, le troc est légal aussi. Le seul critère est l’acceptation de l’échange équitable par les deux personnes. Evidement n’allez pas acheter une voiture avec les RdeD mais vos courses courantes ne dépassant pas 50 . Ceux qui disent “personne n’acceptera d’être payé avec des RdeD” . aujourd’hui pas encore mais demain les commerçants et grandes surface le ferons car les gens n’auront pas assez d’euro pour vivre et que les commerces ont besoin de faire tourner leur stock. Certains diront que je réinvente le billet de banque et bien oui sauf que c’est vous qui le fabriquez et non pas la banque. Le revenu universel tend vers ce système sauf que l’état contrôle ce qu’il vous donne et pourra moduler cette somme en fonction de votre comportement et vous punir si vous faites des actions hors la loi (notation sociale à la chinoise). Cela existe déjà avec les tickets Restaurant que des commerçants alimentaire non affiliés au TR prennent , ne les rentrent pas dans leur compta et vont faire leur achat de marchandises dans les grandes surfaces. reflechissez mes amis
Le monde est devenu fou à la
Le monde est devenu fou
c est eux qui devraient avoir peur car nous sommes légions 1% contre 99% libérons nous de cette peur sinon nos enfants et petits enfants le payeront chers
L’idée de fond, n’est pas d’aujourd’hui, l’argent numérique nous l’utilisons depuis quelques décennies déjà, certes faire main basse sur tous les trafics en tout genre via l’argent sale y mettrait un grand coup de massue.
Mais qu’en est-il des personnes honnêtes qui sont dans la précarité, cela je pense que ça les rendrais encore plus précaires, et les SDF comment vont-ils s’en sortir, ils auront le droit à un TPE sans contact ..,….,
Bref le piratage à encore de bons jours devant lui.
Je pense que notre société est arrivée au point où, soit elle s’effondre et on connaitra un cataclysme digne des pires films catastrophes, soit on réussit un “grand reset” et on repart sur des bases assainies avec un changement radical de société. Cela implique de prendre en compte qu’il ne sera plus jamais possible de procurer un emploi à tout le monde. Nous sommes devenus trop nombreux et beaucoup seront disqualifiés dans cette nouvelle société.
Quel beau substantif que cette “dématérialisation” !
On peut ainsi augmenter encore la différence entre les classes : adieu les pourboires, l’argent de poche aux enfants, les dons immédiats pour des personnes méritantes, les caissières dont le nom sera bientôt éradiqué, et j’en passe.
La finance et la politique nécessitent un grand reset.
Ils ont laissé en Europe le Luxembourg ,les Pays-bas ,la Suisse ,ces paradis fiscaux ou ont eu lieu toutes les évasions fiscales et ont trouvé ça normal ,des millards d’euros perdus par nos impots la France et d’autres Pays européens et maintenant ils chassent la petite monnaie pour faire le marché et donner un pourboire ou les étrennes ,Qu’ils commencent donc a balayer devant leur porte et ramener toutes ces évasions fiscales dans nos caisses!Hors de question de supprimer nos billets et notre monnaie ,nous n’avons pas fait d’évasion fiscale et payé nos impots !Ils deviennent écoeurants si c’est ça l’Europe je demande le BREXIT!
Mais comment qu’ils vont faire les politiciens pour toucher les pots- de-vin ?
Les policiers pour rémunérer leurs indics ?
Les lobbys pour payer le resto aux élus ?