À l’image de son prédécesseur Alan Greenspan embauché par la Deutsche Bank, puis PIMCO et enfin Paulson Group, Ben Bernanke va mettre son carnet d’adresse au service du hedge fund américain Citadel, l’un des plus puissants de la planète avec 24 Mds$ de fonds propres (démultipliés par des leviers qui peuvent atteindre 200 sur le FOREX).
L’ex-président de la FED rejoint l’équipe de Kenneth Griffin (le fondateur de Citadel) après avoir refusé les propositions alléchantes de plusieurs grandes banques.
Il explique son choix dans le New York Times et cela donne à réfléchir : le fonds Citadel n’est pas régulé par la Réserve fédérale.
Alors bien sur, cela lui permet d’écarter le soupçon de conflits d’intérêt (Bernanke en ayant fait le reproche à Greenspan qui a multiplié les « pantouflages » depuis 2006)… mais cela lui permet surtout d’avoir les mains libres et de ne devoir rendre compte à personne à quelque niveau que ce soit de l’administration américaine, et de pouvoir donner des conférences grassement rémunérées où il pourra exprimer ses avis personnels et non ceux de la banque qui le rémunère…