Le CAC40, paralysé depuis mercredi dernier, vient de soulever une paupière et découvre un rebond de la consommation des ménages de +0,5% en avril. Non, je vous rassure, les consommateurs ne se sont pas précipités dans les centres commerciaux pour écluser leurs bonus ; cette hausse est juste liée à la hausse de +3,1% du coût de l’énergie.
Bonne surprise également du côté des mises en chantier de logements neufs : avec un solide +14,6% sur 12 mois en avril, les permis de construire grimpent de +13,5%.
La croissance française est également revue à la hausse au T1, à +0,4% contre une estimation initiale de +0,3% par l’INSEE.
Décidément, les investisseurs ne savent plus comment faire face à tant de bonnes nouvelles : la Bourse de Paris perdait rapidement -1%, avant de revenir à -0,6% (soit au contact des 5300 points).
En ce qui concerne le prix des logements, il progresse de +3% sur 12 mois alors que les taux d’emprunt hypothécaire ont cessé de baisser sur cette période, ce qui ne permet pas de compenser l’inflation immobilière. D’ailleurs, une récente enquête confirme que la baisse des taux est loin d’avoir compensé la flambée du prix des logements depuis 2008. En région parisienne, la perte de pouvoir d’achat (malgré la baisse du coût du crédit) est de l’ordre de -10 m² en 8 ans… soit l’équivalent d’une chambre…
Enfin, le prix du M² dans l’ancien à Paris frôle désormais les 8800 €… et ce n’est qu’une moyenne !
1 commentaire
Sauriez-vous vérifier une théorie qui circule sur certain forum spécialisé comme quoi la hausse à Paris est alimentée par des fonds de placement en immobilier ?