Dans un précédent flash, nous évoquions la révision à la baisse de la croissance mondiale de -0,1% (à 3,1%) par le FMI qui invoque principalement les effets du « Brexit » (de l’épaisseur du trait dans l’hypothèse A qui nous est présentée ce mardi).
Il y a l’hypothèse A du FMI qui ne permettra de passer un bel été, et l’hypothèse B… qui ne fait pas rêver !
Mais attention, il existe une hypothèse B qui semble beaucoup moins hédoniste et serait perçue comme très désagréable si elle se matérialisait: une croissance mondiale chutant de -0,4% à 2,8% alors que le Royaume-Uni décrocherait de -0,2 point (à 1,7%) en 2016 et boirait la tasse de -0,9 point en 2017 (à +1,3%).
Le FMI évoque l’hypothèse d’une relocalisation d’une partie des activités de la City, sur fond de chute plus forte que prévu de la consommation.
Si le FMI s’alarme un peu de l’impact de la chute des matières premières sur l’Afrique, toujours pas un mot sur le système bancaire chinois, ni sur la glissade du yuan « à la sournoise » vers 6,70/$… ou alors c’est que le FMI et les marchés s’interdisent d’en parler tant que Wall Street aligne records sur records.