« CAC40 : +20 % dans la baisse » : tel était le titre de mon article du 22 octobre dernier. Après avoir bien capitalisé sur la baisse de l’indice phare de la Bourse de Paris, j’ai ensuite pris le parti inverse en fin de semaine dernière, aspirant à jouer un rebond du CAC40 pour les abonnés à mon service SMS Cash Alert.
En toute transparence, l’approche des 4 500 points me paraissait un bon timing pour envisager un sursaut, et il se trouve que les catalyseurs que j’avais décelés auront bel et bien été à la manœuvre. Confinement moins strict qu’au printemps (à ce stade en tout cas), résultats trimestriels des entreprises globalement rassurants, perspective de soutien de la BCE, le tout avec un marché survendu en amont : l’ensemble était cohérent (cf. l’encadré rouge sur ma deuxième capture d’écran ci-après) :

Pas d’homogénéité dans la hausse du moment
Un certain nombre d’entre vous m’ont récemment demandé à quoi ressemble ce service « de l’intérieur ». Vous avez donc ici quelques éléments de réponse et l’explication d’un nouveau gain de 20% réalisé en son sein. J’admets toutefois qu’il aurait pu être plus important encore, mais en toute franchise, je ne m’attendais pas à ce que le CAC40 continue de « pousser » vers les 5 000 points, tout comme je n’aurais pas imaginé que le marché soit à ce point acheteur en cas d’imbroglio ou de vote serré outre-Atlantique.
Dans l’immédiat, certains secteurs vont profiter d’une moindre pression, surtout si le camp républicain devait conserver sa majorité au Sénat, au premier rang desquels la tech, avec ici le risque d’une pression fiscale accrue qui recule mécaniquement à court terme, et la santé, sur fond de baisse drastique des prix des médicaments. Pour autant, la hausse est loin d’être homogène, à l’image de la faiblesse des bancaires dans le sillage d’un reflux des taux longs américains, et cette absence d’unanimité dans l’emballement actuel n’est pas forcément très engageante. Nous dirigeons-nous vers un nouveau présage d’Hindenburg ?
Nous devrions bientôt être fixés, mais le fait est qu’entre l’incertitude latente liée à l’adoption d’un plan de relance budgétaire outre-Atlantique et les déclarations de Donald Trump concernant une saisie de la Cour suprême en cas de défaite, sans parler de la teneur des dernières publications des GAFAM (hormis Alphabet, toutes ont été vendues vendredi dernier), j’ai bien du mal à partager l’euphorie actuelle…