Selon Charles Evans (Fed), une inflation au-dessus de 2% n’aurait rien d’alarmant.
Wall Street a bien failli reperdre tous ses gains lundi soir. Les indices américains faisaient grise mine à la mi-séance, mais, fort heureusement, Charles Evans (une des “colombes” militantes, patron de la Fed de Chicago) a rassuré tout le monde.
Les hausses de taux à venir
Les opérateurs n’ont pas forcément sauté de joie lorsqu’il a déclaré que trois hausses de taux devraient suffire d’ici fin 2017. C’est le scénario médian privilégié par un large consensus. Cela en ferait une en fin d’année. Son collègue James Bullard anticipe également un tour de vis en décembre. Cela ferait une hausse de taux tous les six mois l’an prochain.
Le loyer de l’argent atteindrait alors au mieux 1,25% alors que Monsieur Evans estime que la croissance pourrait atteindre jusqu’à +2,5% l’an prochain (contre +2% fin 2016).
Le “bonus” aux yeux des marchés est d’ordre plus conceptuel
Charles Evans estime la Fed peut se permettre de laisser l’inflation dépasser légèrement l’objectif des 2% sans réagir de manière brutale. Les marchés n’ont pas à redouter un emballement des prix, leur hausse étant probablement liée au renchérissement des matières premières, bien plus qu’à l’envolée des salaires, lesquels devraient continuer de progresser à un rythme modéré.