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Les prévisions de résultats du géant de la restauration collective font douter Eric Lewin. Fortement impactée par la crise du Covid-19, la valeur n’a pas suivi le train de la majorité des stars de la cote française. Depuis, le management cherche à repositionner ses activités pour retrouver les niveaux d’avant Covid.

 

Alors que le CAC40 est à l’équilibre sur un an, le spécialiste de la restauration collective Sodexo (FR0000121220 – SW) affiche un recul de plus de 15%.

 

Des prévisions qui incitent à la prudence

Cette contre-performance est en grande partie liée à des prévisions de résultats jugées un peu justes, avec une croissance organique dans le bas de la fourchette de 15% à 18%, et une marge opérationnelle de l’ordre de 5% sur l’exercice 2021-22.

Les analystes attendaient plus, d’autant que sur le premier semestre l’activité a progressé de 19,4% avec une rentabilité opérationnelle de 5,2%.

Mécaniquement le second semestre s’annonce plus difficile pour Sodexo en raison d’une inflation durable, de l’arrêt de projets en Russie et de la fermeture des centres de dépistage au Royaume-Uni (l’entreprise s’était impliquée dans la mise en place de drives de dépistage COVID-19 à destination des soignants).

 

Des perspectives d’avenir encore incertaines

Mais si Sodexo souffre c’est également parce que le groupe a abandonné l’idée de vendre une partie de sa division tickets-restaurant alors que c’était l’une de ses priorités.

L’idée était en effet de céder une partie de sa division Services Avantages et Récompenses dans laquelle sont logés le Pass Restaurant, mais aussi les chèques cadeaux et la carte carburant.

Il s’agissait plus précisément de faire entrer un fonds au capital. Des noms comme Bain Capital ou encore CVC étaient cités, mais ont dû renoncer sans doute pour un problème de valorisation.

Circulaient en effet des rumeurs autour d’un prix de cession de 4 Mds€ jugé prohibitif pour de nombreux spécialistes du secteur. Il eut été plus raisonnable de partir sur un prix de cession de 3 Mds€.

La stratégie du groupe passe également par des investissements dans les start-ups, créatrices de valeur. Citons notamment celui dans Gymlib, une sportech promouvant des abonnements sportifs sans engagement.

L’action avec un rendement de plus de 3% et surtout un PER de 13 est tout de même à regarder de près dans la mesure où elle permet de se projeter dans ce monde post-Covid.

Néanmoins, je préfère attendre la prochaine publication avec l’impact de l’inflation pour acheter la valeur dans l’un des services que je gère, sans doute La Lettre PEA.

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