Même si les Publications Agora n’avaient pas de stand cette année sur le salon Actionaria, je m’y suis évidemment rendu afin de rencontrer quelques patrons, analystes et autres personnage du milieu. J’ai donc passé une bonne partie de mon vendredi après-midi au Palais des Congrès, notamment dans l’espace « mid and small » et PME.
J’y ai rapidement croisé Olivier de la Clergerie, par exemple, le patron de LDLC.com (FR0000075442), le site de vente en ligne de matériels informatique et multimédia. Ses résultats semestriels ont été très bons avec un résultat opérationnel de 46,6%. Je m’étonnais qu’il ne m’ait pas convié au traditionnel déjeuner de presse à l’occasion ces publications. Ce sur quoi il me répond : « Franchement Eric, cela ne sert pas à grand chose ces déjeuners ; je préfère de loin les one to one ». Evidemment, moi aussi je préfère rencontrer les patrons en tête à tête, cela me permet d’aller plus dans le détail avec le dirigeant, d’éviter la langue de bois… et de passer deux heures à table à regarder un slide show défiler. Quoi qu’il en soit, le business de LDLC.com va bien et rendez-vous fut pris avec Olivier de la Clergerie pour faire un point sur sa société.
A peine notre rencontre terminée, je tombais nez-à-nez avec Guillaume Robin, président de Thermador (FR0000061111), positionné dans la distribution de matériels de plomberie pour les grossistes. Mais Guillaume Robin est également président de MiddleNext, l’association professionnelle française indépendante représentative des valeurs moyennes cotées. Nous étions tous les deux d’accord pour dire que l’indice CAC PEA-PME était une vraie catastrophe (je ne reviens pas dessus, vous pouvez lire mes articles ici, ici et ici) mais que le nouvel indice EnterNext PEA-PME 150 était par contre très intéressant, légitime, bien pensé… mais qu’il faudrait communiquer bien plus pour le faire connaitre — c’est d’ailleurs ce que j’ai dit à Eric Forest, le patron d’EnterNext, quand je l’ai croisé… et comme je venais de faire un article élogieux sur l’EnterNext PEA-PME 150, il me promit, avec un large sourire, de communiquer davantage… J’attends de voir.
Mais revenons à Guillaume Robin. Il est évidemment un inconditionnel du salon Actionaria : « Eric, tu sais que nous avons 39% d’actionnaires individuels au capital. Alors Actionaria est le meilleur moyen de les rencontrer. C’est pour cela que je suis là ». Mais il trouve que le business est assez dur en ce moment, et, comme tout le monde, il faut redoubler d’effort, de stratégies et il y a très peu de marges d’erreur. « Heureusement que nous avons l’international, car franchement la France patine »…
… Propos relayé par les agences de communication financière. Voyez-vous, quand une société doit communiquer sur des résultats, annoncer un lancement, réaliser une levée de fond, s’introduire en Bourse, lancer une opération financière, faire état d’une situation de crise, ou au contraire de bonnes nouvelles, elle fait appel à une agence de communication financière. Ils sont donc aux premières loges pour estimer le dynamisme du milieu des petites et moyennes sociétés cotées. Eh bien Mathieu Calleux, le patron de Calyptus, une agence de communication financière que je connais bien, me disait travailler sur quelques dossiers mais que la tendance du second semestre avait été morose contrairement aux six premiers mois de l’année… Evidemment, il y eu moins d’IPO ou autres opérations financières qu’en début d’année.
Mais cela risque peut-être de changer en 2015. J’aurai d’ailleurs l’occasion d’en reparler dans les prochains jours. « Cela finira bien par repartir. Il y a de belles opérations à attendre » me confiait Pierre Laurent, le patron de Newcap (une autre agence de « comm fi’ », comme on dit dans le milieu) qui n’avait pas l’air angoissé par le climat actuel. Il faut dire que tous ces professionnels travaillent depuis de nombreuses années et sont habitués à la cyclicité du marché.
Cette pépite industrielle française s’engage
dans une des plus grandes révolutions technologiques à venir.
ULTIME CHANCE AVANT LE RALLY FINAL !