Pas de miracle au Japon, les chiffres préliminaires de la croissance – ou plutôt de la dé-croissance – publiés mi-août ont été confirmés ce matin.
Le PIB nippon se contracte de 0,4% au 2ème trimestre (soit -1,6% en rythme annuel) suite au tassement de la consommation intérieure (les salaires stagnent, le coût de la vie augmente) et au fort ralentissement des exportations japonaises, lequel se confirme également en juillet.
Le commerce extérieur subit sa plus forte dégradation avec les pays d’Asie : le rythme des exportations s’établit à +6,1% en juillet contre +10,1% en juin. La seule bonne nouvelle provient de la hausse des « exports » à destination des États-Unis (+18,8% en juillet contre +17,6% en juin).
Le gouvernement japonais reconnait du bout des lèvres que la reprise économique nippone (sic !) présente des signes « d’irrégularité ».
Un doux euphémisme pour décrire une situation qui échappe à tout contrôle : plus il y a de fausse monnaie, moins il y a de croissance… et Tokyo parie déjà sur encore plus d’injections cet automne si la situation continue de se dégrader.
Quand le remède aura-t-il définitivement tuer le malade ?
Regardez ce qui se passe en Chine : c’est le pays où les QE ont été les plus massifs depuis 2009 (nous avons vérifié), ils sont équivalents à ceux de la FED et de la Bank of England réunis… et leur échec fait désormais trembler la planète.
Si, si, nous avons vérifié !