Un pool de 14 éminents économistes français et allemands ont planché sur la mise en oeuvre de reformes susceptibles d’améliorer le fonctionnement de l’Eurozone.
Mais je vous avoue, chers lecteurs, que c’est trop compliqué pour moi. Je vous livre donc leurs propositions sans commentaire, ou presque.
Comment sauver l’Eurozone…
Ils proposent d’abandonner les actuels critères de Maastricht (les 3% de déficit). Mais ils ne précisent pas s’il faut les durcir à 2,5% ou les étendre à 3,5% (histoire de coller à la réalité).
Mais là où je patauge, c’est en juxtaposant les 2 propositions suivantes :
1. “Les politiques et conditions du MES (mécanisme de stabilité qui n’a jamais servi jusqu’à présent) doivent assurer qu’un Etat dont la dette n’est pas soutenable ne reçoit plus aucun prêt de renflouement”. Plus un euro de la part des partenaires économiques, ce sont donc les contribuables qui devront payer la facture !).
2. “Un fond commun pourrait être mis en place, abondé par les Etats européens, pour soutenir les pays qui seraient aux prises avec une crise de grande ampleur, comme une hausse massive du chômage”.
… ou pas !
J’aimerais juste comprendre comment un pays confronté à un chômage massif (où les rentrées fiscales s’effondrent) n’est pas également plombé par un problème de dette.
Alors, l’Europe laisse le pays sombrer ou pas ?
2 commentaires
Il est facile d’être vertueux aux vertueux, en revanche pour les flemmards l’UE
fait penser à une fable de La Fontaine,; La cigogne et le renard qui s’invitent
diner.
Il faudrait une construction qui admet des qualités et les défauts d’un nation,
sinon on construit un pyramide de domination, une monarchie constitutionnel
du vertueux, ou les “autres” sont invités a baisser le regard.
…ou bien supprimer l’identité des nations dans une Europe fédérale, ou la do-
mination précèdent est remplacé par “riches / pauvres”. … a mon avis c’est
beaucoup plus sain, tout au moins du point de vue des riches, et ça a du dyna-
mism, alors que le “Système du Vertueux” n’est que suffrance.
Le grand D’Annunzio notait vers 22: “la grrrandeur résullte de la violence”.
La vertu est violence, mais sans vertu il n’y a pas de société. L’ Europe doit
être jardinier. Le vertu pur est catastrophe .
Monsieur BECHADE
merci
merci de votre abnégation :
la plupart des réponses que vous recevez sont certainement incendiaires: à l’aune de celle que vous avez reçue sur les cryptomonaies. Cet interlocuteur se porte certainement très bien : heureusement le ridicule ne tue pas
et de votre fraîcheur : j’adore vos chroniques sans langue de bois, votre aimable façon de vous mettre à la portée des béotiens comme moi.
merci de bien vouloir continuer pour tous ces gens qui ne parlent pas souvent, mais qui vous lisent toujours avec attention et respect
Copyright © Publications Agora
En revanche, je me sens moins seule en vous lisant, et vous parvenez même à me faire sourire de ces sujets graves