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L’ère du split

By 8 avril 2022janvier 23rd, 2023No Comments

Si les plus célèbres entreprises de la tech américaines n’hésitent pas à diviser la valeur de leurs titres pour élargir leur base actionnariale, en France, les nominaux élevés semblent plaire aux dirigeants des grandes entreprises… Eric Lewin passe à l’analyse !

Lorsqu’une entreprise a une valeur nominale très élevée en Bourse, elle peut être hors de portée.  

Il est, par exemple, évident qu’acheter dix actions Hermès International (HRMS–FR0000052292) à 1 300 euros – soit un investissement de 13 000 euros – représente un coût important pour de nombreux épargnants.

C’est la raison pour laquelle certaines sociétés décident de diviser leurs titres afin de les rendre accessibles à de nombreux particuliers. Il s’agit d’un phénomène très fréquent aux Etats-Unis et sans doute un peu moins en France, où l’on aime penser qu’avoir un titre cher équivaut à une preuve de solidité…

Les mastodontes US sont des habitués du split

Les stars de la tech américaine ne se posent pas de questions et décident massivement de rendre leur titre plus liquide. Voilà pourquoi Amazon (AMZN–US0231351067), dont le titre de Bourse dépasse les 3 200 dollars, a décidé de diviser son titre par vingt dans quelques semaines. Cela permettra à l’action de ne valoir que 160 dollars. Alphabet (GOOGL–US02079K3059), la maison mère de Google, va en faire de même début juillet, avec une division par dix de son nominal. Et last but not least, Tesla (TSLA–US88160R1014) vient de décider de baisser une nouvelle fois son nominal

Rappelons qu’en août 2020, le spécialiste des véhicules électriques avait décidé de diviser son titre par cinq, alors qu’à l’époque, l’action dépassait les 1 500 dollars. Ce cours de 300 dollars post-division a bien évidemment été pulvérisé, dans la mesure où le titre vaut maintenant 1 057 dollars. Mais Tesla veut encore élargir sa base actionnariale, d’où cette nouvelle décision.

En France, qui détient la palme ?

En France, les nominaux élevés sont surtout l’apanage des groupes de luxe.

Ainsi, au sein du CAC40, les valeurs les plus chères demeurent bien évidemment Hermès International, LVMH (LVMH–FR0000121014) et ses 632 euros, Kering (PRTP–FR0000121485) et ses 555 euros ou encore L’Oréal (OREP–FR0000120321) et ses 370 euros. Et de ce côté-là, aucune décision n’a été prise.

Mais la palme incontestée française demeure la Financière Moncey (TEDE– FR0000076986). Cette holding de participations du groupe Bolloré vaut actuellement 6 350 euros (mais il s’échange en moyenne trois à quatre titres par jour, ce qui est normal dans la mesure ou le flottant n’est que de 3%).

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