Alors que l’attention des investisseurs est focalisée sur la conférence de presse de Mario Draghi, l’institut DIW révise drastiquement à la baisse ses anticipations de croissance économique allemand à +1% en 2017 alors qu’elle devrait atteindre 1,9% cette année (révisée de +1,7%).
Les marchés peuvent évidemment se contenter de la seconde partie de la proposition et de considérer que 2017 c’est loin et que les conditions peuvent encore changer… en mieux.
DIW estime que l’Allemagne commencera à pâtir l’an prochain des conséquences du Brexit sur les exportateurs allemands, au moins jusqu’à la mi-2017, ce qui amputera le PIB 2017 de 0,3%.
En ce qui concerne les 0,4% de différence supplémentaires, cela tient à une question de calendrier, avec davantage de jours non travaillés l’an prochain.
Voilà une excellent excuse que nos énarques de Bercy devraient songer à exploiter: la croissance français serait supérieure à 1,5% en déduisant les jours chômés.
Et en déduisant les 40 jours d’arrêt de travail annuel de certaines administrations (la DDE notamment), cela donnerait quoi ?