Je n’ai pas acheté l’EUR/USD alors que la paire venait de franchir les 1.4840. Pourquoi ? Eh bien le marché a commencé de répondre avant moi en repoussant le cours sur les 1.4820. Je décide de ne rien faire car je sens bien à la lecture des messages sur mes flux d’infos et du défilement des graphiques sur mes écrans que quelque chose d’étrange est en train de se passer.
Peut-être sommes-nous en effet, à l’aube de la dernière grande chute du dollar US que j’attends.
On apprenait, il y a quelques minutes, que l’Iran a encore augmenté au détriment du billet vert ses réserves en euros. Du côté des entreprises, les résultats se poursuivent aux Etats-Unis avec des bilans certes positifs mais inquiétants.
Cependant, on commence à voir une nette agitation dans les milieux officiels pour éviter l’assaut final contre le dollar.
Johnson and Johnson illustre d’ailleurs bien les propos que je tiens depuis plusieurs semaines déjà concernant la protection des marges des entreprises et des trimestrielles positives… mais en trompe l’oeil. En effet, outre l’effet déstockage, ce sont surtout les réductions de coûts que les sociétés ont travaillées alors même que l’activité, elle, ne s’améliore pas. J&J par exemple, vient d’annoncer des ventes et un chiffre d’affaires décevant.
L’attente des résultats d’Intel devrait donc maintenir la pression sur le marché rendant ainsi les ratios risque/rendement trop élevés.
Cela ne signifie pas que la hausse n’est pas possible mais qu’il va falloir attendre le bon timing pour entrer sur l’EUR/USD car il va y avoir beaucoup de “bruit” nuisible à la lecture correcte du marché.
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De plus, des membres de la Fed devraient intervenir ce soir et la moindre petite phrase pourrait semer le trouble chez les cambistes…