Charles Evans avait prévenu : il ne soutiendrait pas une hausse des taux US en décembre si les chiffres de l’inflation ne montraient pas de signes d’aggravation.
Il va se trouver conforté dans sa position par la sagesse des prix aux Etats-Unis en septembre en « PCE » (panier de la ménagère selon la Fed). Ils ne trahissent aucune accélération et ressortent inchangés par rapport à août, à +1,4% sur un an… et +1,3% hors énergie/alimentation (ou Core Rate).
Pas d’inflation non plus en Europe avec une stabilisation à +1,6% en septembre et à seulement +1,3% en core. L’inflation apparaît encore plus modeste en France avec +1% selon l’INSEE, soit -0,1% par rapport au mois précédent.
L’inflation est en réalité complètement out si l’on retranche la hausse des prix provenant de l’énergie (soit +5,1% sur 1 an), alors que le prix des produits manufacturés ressort en baisse de -0,4% (hausse du pétrole et des matières premières comprises).
Inutile de préciser que je suis 100% avec Jim Rickards sur l’inexistence d’une menace inflationniste et le bobard d’un redressement graduel des prix quasi imminent justifiant une hausse de taux.