Toujours pas d’explication plus de 4 heures après les faits. Les causes du flash krach parti des Bourses nordiques et qui a provoqué un décrochage de 120 points du CAC 40 en quelques secondes peu après 10h00 restent un mystère complet.
La Bourse de Stockholm a par exemple perdu jusqu’à 8% entre 9h56 et 10h00 avant de remonter vers -0,8% vers 13h, puis de s’affaiblir vers -1,7% à 14h00.
Même scénario, un peu moins paroxystique à Oslo avec jusqu’à -5% avant un rebond quasi symétrique, puis un nouveau fléchissement vers -1,6%.
Ce trou d’air a déclenché une tempête algorithmique – déconnectée de toute actualité tangible – en Allemagne, en Italie et en France. L’indice CAC 40 de la Bourse de Paris a cédé jusqu’à 3,45% (à 6 310) vers 10h00 avant de rebondir de +100 points (les cours s’équilibrent autour de 6 410).
Cela n’a évidemment rien à voir les PMI manufacturiers d’avril publiés en Zone euro puisque les pays scandinaves n’en font pas partie.
Donc la thèse de l’erreur humaine (ordre de vente mal calibré) reste la piste privilégiée. Mais quelle vulnérabilité des Bourses européennes face à des mouvements « idiots » par le jeu des « algos ».