La question du rétablissement d’une frontière « classique » entre la République d’Irlande et l’Irlande du Nord était encore un potentiel sujet de profonde discorde vendredi dernier. En effet, qui dit frontière « classique » dit contrôle et dispositifs d’étanchéité opposés aux mouvements des citoyens.
Mais a priori, les gouvernements britannique et irlandais (sous la supervision de Bruxelles) seraient parvenus à un compromis. Il faut effectivement se mettre d’accord sur la gestion de la frontière entre la République d’Irlande (membre de l’UE et de l’Eurozone) et l’Irlande du Nord (ex-membre de l’UE).
Une frontière souple, c’est quoi ?
Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar, devrait confirmer dès cet après-midi qu’il n’y aura pas de frontière « dure' ». Cela simplifierait la tache entre les deux territoires situés sur la même île.
Mais il reste maintenant à définir ce qu’est une frontière « souple ». Combien de capitaux, de salariés ou de touristes peuvent la traverser ? Et moyennant quelles formalités ? Le plus intéressant reste à venir !
Cet accord frontalier constituait le préalable à l’ouverture de la seconde phase des négociations consacrée à la période de transition post-Brexit. Il est aussi notamment question de la facture de la « rupture ». On parle ici d’un compromis à 50Mds€). L’Irlande du Nord devra assumer sa part. Et cela risque de ne pas faire plaisir à ses habitants qui ne sont pas les plus riches du Royaume-Uni, loin s’en faut.