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Greensill… ou la 3ème plus grande faillite frauduleuse de l’histoire de la finance moderne

Greensill !!!

Retenez-bien ce nom.

Après Enron, après Madoff, il pourrait bien s’agir de la 3ème plus grande faillite frauduleuse de l’histoire de la finance moderne, et à coup sur, la plus « systémique » des 3.

L’effondrement de Greensill Capital, -fondé par Lex Greensill, une star de la finance passé par Citigroup et Morgan Stanley – c’est un séisme de magnitude 9 (Fukushima en était un) et la question que toute la finance se pose est « quelle sera la puissance du Tsunami lorsqu’il atteindre les rivages de New York ou les côtes Européennes ? »

Tout semble parti de la City mais en fait, l’affaire possède des ramifications en Suisse, en Inde… et dans le monde entier en fait.

Greensill, c’est un empilement de prêts frauduleux à hauteur de 7 Mds$, garantis entre copains et coquins, soigneusement dissimulé -comme le furent les créances subprime pourries aux yeux des autorités bancaires- à la différence que beaucoup d’acheteurs de ces « Junk Bonds » étaient également de mauvaise foi, et pas seulement des acquéreurs un peu naïfs appâtés part des rendements miracle.

La faillite de Greensill éclabousse (beaucoup) Softbank/Vision Fund et Crédit Suisse mais également des entités comme General Atlantic et le gouvernement britannique (qui souhait apporter son soutien au magnat de l’acier Sanjeev Gupta… car c’est de son financement hasardeux que tout est parti).

Parmi les recrues les plus éminentes, il y a celle de l’ancien Premier ministre britannique David Cameron en 2018 payé à prix d’or… en tant que « conseiller spécial » d’une entreprise qui se fixait pour mission de « démocratiser le financement de la chaîne d’approvisionnement de géants de l’industrie (en matières premières et énergie) et de transformer le financement de la construction avec le Big Data et l’IA ».

Cette affaire ne va vraiment commencer faire parler d’elle que lorsque le scandale va devenir politique au Royaume Uni et lorsque des têtes vont commencer à tomber au plus haut niveau chez Crédit Suisse… et attendez que les marchés découvrent toutes les facettes du volet « systémique »… car je ne vous ai exposé que la partie émergée de l’iceberg !

 

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