La bulle immobilière aux États-Unis ne donne pas de signe de fragilisation au mois de juin.
Les prix immobiliers progressent en moyenne de +0,1% dans les 20 principales métropoles des États-Unis, affichant une hausse de +5,7% en rythme annuel, selon la dernière enquête de S&P CoreLogic/Case-Shiller.
Mais il ne s’agit que d’une moyenne et les disparités se creusent. L’envolée est stratosphérique des prix immobiliers sur la Côte Ouest et notamment en Californie où les sommets de la bulle de 2006/2007 sont pulvérisés. Se loger devient inaccessible pour 90% de la population.
Ceci traduit à coup sûr la détermination des 1% à diversifier autant que faire se peut leur patrimoine en actifs tangibles. Les banques poursuivent la même stratégie, peu importe le repli des rendements locatifs. Tout vaut mieux que détenir des actifs numériques archi-surachetés.
Le nombre de transactions a fléchi de -1,3% en juillet. Cela ne fait que traduire l’éviction des classes moyennes du marché immobilier. Les 1% (de nombreux Chinois payent leur résidence plus de 1 million de dollars, sans jamais y venir) poursuivent leurs achats sans marquer la moindre pause.
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Félicitations del la part d’un canadien d’oser dire la vérité; je vous suis depuis les débuts