Avec des chiffres comme ça, c’était impossible de ne pas pulvériser la barre des 4 000 sur le S&P500 : le suspens a été de courte durée (déception sur les chiffres du chômage hebdo, en hausse de 60 000) car aussi bien le « PMI » calculé par l’institut allemand Markit) que l’ISM (Institute of Supply Management) ont dépassé les attentes les plus optimistes.
L’indice PMI « Markit » de l’activité dans le secteur manufacturier américain progresse de 0,5 point vers 59,1 (l’estimation flash était de 59) grâce à la plus forte progression des nouvelles commandes depuis juin 2014).
Mais c’est une embellie bien modeste en regard de l’ISM (Institute of Supply Management) qui bondit de 60,8 vers 64,7 validant un dixième mois d’expansion de l’activité (le consensus des économistes visait un score plus modeste : 61,4).
La composante des commandes nouvelles grimpe de 3,2 point à 68 et le sous-indice de l’emploi s’envole de 5,2 points, à 59,6.
Et comble de bonheur – parce que c’était inespéré – la composante des « prix payés » s’est assagie de 0,4 point, à 85,6.
Pour se faire plaisir avant le long weekend de Pâques, rappelons que le PMI manufacturier français à progressé de 0,5Pt en mars à 59,3 (bon, celui d’avril ne nous fera pas plaisir, c’est certain).
