Ce vendredi matin, les députés allemands ont approuvé à la quasi-unanimité (plus de 90%) la prolongation de quatre mois du programme d’aide internationale à la Grèce.
L’issue du scrutin était sans surprise et ce qui est intéressant, c’est que cela a fourni à Wolfgang Schaüble l’occasion de redire tout le mal qu’il pensait personnellement de son homologue grec Yanis Varoufakis et des idées qu’il défend.
Le Bundestag a voté comme un seul homme l’aide à la Grèce puisque si elle n’applique pas à 100% la politique d’austérité, elle n’aura pas un centime.
Et Syriza s’est fait élire précisément en promettant le rejet de l’austérité : dans un cas comme dans l’autre la Grèce fera faillite économiquement ou politiquement.
Soit dans 4 mois, soit dans 6 car les recettes fiscales, malgré une pression record de 41% sur les entreprises et les particuliers (bien plus que dans la majorité des pays européens) s’avèrent inférieures aux prévisions… et surtout à celles de l’année précédente.
Trop d’impôt − concentré sur la classe moyenne et le petit commerce − tue l’impôt… y compris en Grèce.