Le turn over au sein des entreprises américaines s’accélère légèrement alors que le nombre des nouvelles offres d’emploi se contracte à 6,64 millions en juin, contre un record de 6,84 millions au mois de mai.
Cela signifie en réalité que davantage de postes ont été pourvus, ce qui est bon signe (5,75 millions de personnes avaient été embauchées en mai, soit 170 000 de plus qu’en avril, selon le Département du Travail).
Symétriquement, 5,46 millions de personnes avaient perdu leur emploi en mai selon le Département du Travail (dans l’écrasante majorité des cas, il s’agit de fins de missions, et non de licenciements).
Mais il y a une tendance qui se renforce au fil des mois : l’accélération du turn over.
Record de départs volontaires
Les salariés sont de plus en plus nombreux à quitter leur emploi parce qu’ils trouvent de meilleures opportunités ailleurs (meilleur salaire, plus de primes ou couverture sociale et retraite plus avantageux).
Le pourcentage de personnes dans le secteur privé qui ont quitté leur emploi de leur plein gré est passé de 2,5% à 2,7% : c’est le niveau le plus élevé depuis 2001.
A noter que les Etats-Unis connaissent une sévère pénurie de chauffeurs de poids lourds au Texas et dans le Dakota : c’est lié à l’accélération de l’activité dans l’industrie pétrolière avec des besoins énormes pour le transport du brut vers les raffineries et de sable vers les zones de forage.
Les chiffres mensuels de l’emploi américain dépassent les attentes, mais Wall Street n’en a cure