Le reconfinement va impacter lourdement un secteur automobile qui tentait de se redresser depuis mai dernier : un coup d’arrêt brutal est attendu sur novembre et décembre avec l’interdiction de se déplacer de région à région et le probable désastre touristique des vacances de Noël (même sort que pour celles de Pâques).
Avec les 1ers couvre-feux de la mi-octobre, les ventes ont déjà sensiblement ralenti en France, selon les derniers chiffres du CFCA (Comité Français des Constructeurs d’Automobiles) : l’activité du marché français des voitures particulières neuves a baissé de -9,4% par rapport au mois d’octobre 2019… mais les ventes d’occasions ont en revanche bondi de +11%.
C’est un phénomène qu’il va falloir analyser car c’est un « signe fort »… peut-être la preuve que les acheteurs veulent mettre moins d’argent dans un véhicule qui servira moins, aussi bien pour aller au travail que pour voyager.
Le tableau ne serait pas complet ni « parlant » si l’on ne mesurait pas la chute des ventes au cours des dix premiers mois de l’année : celle-ci atteint presque -27% (-26,9% précisément, mais on pourrait se retrouver à -33% ou pire fin décembre).
Le secteur automobile + équipementiers est le seul à ne pas participer à l’euphorie du jour avec Renault qui est l’un des seuls titres du CAC40 à s’inscrire dans le rouge avec Michelin, Faurecia chute de -3% au sein du SBF120.