Le marché est désert, l’activisme de la BCE est en train de l’asphyxier. Plus personne n’entre ou ne sort des actions, de peur de ne pouvoir y revenir.
C’est l’été…. Il n’y a plus personne ? Mais non, les volumes ont disparu dès le 1er janvier !
C’est exactement le même syndrome que sur les obligations où la BCE fait la pluie et le beau temps. Non : mauvaise formulation. « Un beau temps éternel », avec 10 Mds€ d’achat d’obligations d’entreprises du CAC40 en juin. Comme si elles avaient besoin de trouver des sources de financement alors qu’elles regorgent toutes de cash !.
Et il n’y a pas que les volumes d’échanges sur les titres « vifs » (CAC40, SBF-120, divers compartiments small et mid caps) qui enregistrent une contraction spectaculaire depuis le début de l’année. Les « dérivés » ne sont pas épargnés avec une chute de -20% des volumes d’après les chiffres communiqués ce matin par l’Association Française des Produits Dérivés de Bourse (AFPDB).
Les volumes avaient déjà chuté de -13% au 1er trimestre, malgré une volatilité en forte progression avec le « trou d’air » de janvier février puis le rebond spectaculaire de mars.
Parmi les produits dérivés à durée de vie longue (par opposition aux ETF « leveragés », Turbo et Warrants) les plus activement travaillés, le tiercé demeure inchangé avec 51,5% pour les certificats 100%, 46,2% pour les « Bonus Cappés » (46,2%), le reste pour les produits « exotiques ».
A partir de quand les opérateurs vont-ils prendre peur à l’idée que l’étroitesse des échanges rend toute sortie impossible ?