Contrairement à ce que l’on a pu entendre ces derniers mois, la France dispose toujours de son triple A. Et ce, que ce soit chez Moody’s, Fitch ou encore Standard & Poor’s. Néanmoins, si Fitch a tout récemment déclaré que, sauf « chocs importants » et autre nouvelle détérioration de la conjoncture en Europe, notre pays devrait rester coiffé de son AAA cette année, il semble en aller tout autrement pour Standard & Poor’s qui pourrait prendre le contre-pied de sa consoeur dans les prochaines semaines.
Pourtant, les dernières statistiques publiées dans l’hexagone – notamment l’indice du climat des affaires dans l’industrie – laissent poindre une lueur d’optimisme. Ce qui n’est pas le cas de l’ensemble du Vieux Continent. Rappelons-le, la Grèce est toujours sous pression et une nouvelle Troïka sera dépêchée la semaine prochaine pour faire le point sur le plan des réformes économiques et structurelles.
_____________________Pour vous aider dans vos investissements______________________
CA N’ARRIVE PAS QU’AUX AUTRES : Grèce, Portugal, Irlande, Espagne, Italie… France ?
La faillite de la France pourrait n’être qu’une question de semaines… et votre argent en serait la première victime.
N’attendez surtout pas pour prendre ces trois mesures : elles pourraient faire toute la différence dans les mois qui viennent.
______________________
• La défiance vis-à-vis de la zone euro persiste, l’euro trinque
L’inquiétude reste vraiment perceptible sur le marché des changes où la faiblesse de la devise européenne est toujours d’actualité avec un euro autour de 1,2770$, soit à quelques encablures de son plus-bas depuis quinze mois.
Les taux allemands, quant à eux, continuent de faire figure de valeur refuge. Ainsi, le Bund se maintient fermement autour de 139,20€, soit 1,82%. Quel contraste avec les 7% italiens ou encore les 12% portugais ! Et que dire de la dernière adjudication allemande à cinq ans de 3,15 milliards d’euros qui s’est faite sur un niveau de taux inférieur à 1% !
Dans ses conditions, la bonne tenue des marchés actions tient du petit miracle. Jugez plutôt : depuis le début de l’année, l’indice CAC 40 prend 1,4% alors que, dans le même temps, l’euro a cédé quelque 2% (quatre figures). Autant une baisse des actions de 2% en huit séances de Bourse n’est pas très significative, autant un recul de 2% d’une devise l’est davantage. (L’échelle de valeur n’est absolument pas la même lorsqu’on est sur les devises ou sur les actions.)
Les optimistes expliqueront que cette baisse de l’euro est propice pour nos grandes exportatrices et donc favorable pour les marchés actions. Il y a cependant un hic dans ce raisonnement. Le repli de l’euro s’est inscrit dans un vaste mouvement de défiance vis-à-vis de l’Europe. (Et c’est sans doute le point important.) La psychologie des opérateurs reste donc, pour l’instant, baissière sur la devise européenne.
• Début d’année en demi-teinte pour les small caps
Ce début d’année commence relativement bien pour les small caps. L’indice CAC Small a progressé de 2,4% depuis le 1er janvier et l’indice CAC Mid & Small affiche une hausse de 2%. C’est donc un peu mieux que l’indice parisien de référence, mais pas assez pour en tirer des conclusions solides. Pour l’heure, il s’agit simplement d’un léger rattrapage après une fin d’année qui a été difficile pour les petites capitalisations. (Rappelons-nous que le CAC 40 a cédé 17% l’an dernier contre un recul de 18% pour le CAC Small et de 21,4% pour le CAC Small & Mid.)
Les premiers chiffres d’affaires vont commencer à sortir et ils risquent d’être décevants. Un ralentissement marqué au T4 par rapport aux neuf premiers mois de l’année est à prévoir. Le leader mondial des armes factices, Cybergun, a d’ailleurs ouvert le bal des déceptions en publiant un mauvais chiffre pour la partie octobre/décembre. D’autres désillusions de ce type sont à prévoir. Cela d’autant que la croissance des résultats attendue reste encore autour de 15% pour 2012, ce qui est beaucoup dans ce contexte relativement récessionniste…
Cependant, si l’on veut regarder le verre à moitié plein, force est de remarquer que le PER* 2012 des small caps, autour de 10, reste assez faible. Il faudra donc surveiller au cas par cas les entreprises. Et ce, avec une véritable logique de stock picking. C’est ce que j’ai essayé de faire mardi en vous recommandant de suivre à la loupe Altran Technologies. Comme un fait du hasard, l’action gagnait 6,2% mercredi et il me semble que l’on est encore au début de l’histoire (ou plutôt de la nouvelle histoire) du titre.
Des dossiers comme Altran, il y en aura d’autres. C’est certain et c’est l’objectif que je me suis fixé cette année… Vous dénicher les meilleures pistes d’investissement sur les small caps.
* Décryptage : PER (Price Earning Ratio) |
2 commentaires
[…] vous le disais déjà hier, “les dernières statistiques publiées dans l’hexagone laissent poindre une lueur […]
s’il est encore temps j’aimerais me préinscrire àvotre lettre très confidentielle small caps très confidentielle