Alors que la Fed devrait renoncer à toute hausse de taux dans « un avenir prévisible » (au moins 12 mois de grâce sinon un peu plus), les marchés redeviennent plus attentifs aux statistiques économiques.
A partir de cette semaine, les « bonnes nouvelles » économiques redeviennent de « bonnes nouvelles »
Et dans un contexte de taux figés pour longtemps, les « bonnes nouvelles » économique redeviennent réellement de « bonnes nouvelles », et réciproquement pour les « mauvaises » puisque la Fed n’a plus la moindre marge de manœuvre pour relancer l’économie… à moins de déclencher un « QE-4 » suicidaire qui entérinerait le constat que « rien ne va plus ».
Ce dernier point est fondamental.
En attendant, les « stats » du jour sont plutôt satisfaisantes avec les dépenses des ménages qui progressent de +0,4%, les revenus s’établissant à +0,2%.
Le taux d’épargne recule assez logiquement de -0,1% à 5,3%… mais ce n’est pas cela qui va inquiéter Wall Street. Sur le front de l’inflation, le baromètre PCE – très surveillé par la Fed – affiche +0,9% en données brutes et +1,6% hors énergie.
Ce n’est pas si éloigné de l’objectif des 2% mais avec la chute de la livre, avec un yuan dans le bas de sa fourchette face au dollar, les Etats-Unis sont assaillis de pressions déflationnistes surgissant de toutes parts.
Si le PCE retombe sous 1,5% durant le 3ème trimestre qui débute après demain, les marchés pourraient mal le prendre.