Je sais bien que ce qui va suivre ne va pas empêcher les gérants et stratèges mainstream de vanter la robustesse de la consommation − dopée par la baisse des prix de l’énergie − qui soutient la croissance américaine… mais que voulez-vous, je ne peux pas m’empêcher de mentionner des faits réels, précisément ceux dont le marché se contrefiche.
La consommation US donc, est bel et bien recul de -0,6% au mois de février, prolongeant un cycle de 2 mois de contraction des ventes de détail (ce n’est donc plus un accident ponctuel).
Hors carburant et fuel domestique (chauffage) les ventes sont même en repli de -0,8%.
Mais bon… vous allez continuer de lire 100 commentaires qui vous soutiennent que le pétrole bon marché dope la consommation.
Vous connaissez le principe: « agenouillez-vous à force, vous croirez » (Brassens reformulant Blaise Pascal, dans Le Mécréant).