Avez-vous répondu à l’APPEL DU 22 JUIN ? Chute des actions, des obligations, de l’or… |
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En novembre dernier, avec la chute des marchés, les small caps étaient revenues à des niveaux de valorisation… très alléchantes pour les prédateurs, comme je vous le disais alors.
Nous avons déjà eu pas mal d’opérations financières en fin d’année dernière (OPA sur RUEDUCOMMERCE, en fin d’année, récemment ADVERLINE et LEGUIDE.COM et ça bouge pas mal sur les biotechs… sans oublier les proies potentielles qui, à ces niveaux, sont de plus en plus nombreuses.
J’ai donc envie, pour paraphraser Malraux qui disait : « Une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie », de vous dire qu’actuellement « La Bourse ne vaut rien, mais rien ne vaut la Bourse ».
Car finalement, même en ces temps difficiles où les déceptions succèdent aux déceptions, où les mauvaises nouvelles macro-économiques succèdent aux profit warning, il y a quand même des motifs de satisfaction pour les sociétés cotées.
Et le premier motif est bien sûr l’appétit des grands groupes français ou étrangers pour nos pépites.
Le dernier exemple en date est l’OPA de l’Américain SEAGATE (STX-Nasdaq), le leader mondial des disques durs et des solutions de stockage sur le français LaCie (FR0000054314). Le groupe américain n’hésite pas à jeter son dévolu sur la société française, payant une prime de 29% par rapport au dernier cours coté, soit au cours de 4,05 euros.
Avant cette opération, la trésorerie nette de la société atteignait 33% de sa capitalisation boursière. Tous les intermédiaires le savaient — enfin ceux qui suivent les small caps — mais aucun gérant ne prenait l’initiative d’acheter du titre.
Il a fallu l’OPA de ce groupe américain cent fois plus gros pour que les investisseurs se disent que peut-être, nous n’en sommes qu’au début d’une vague d’OPA de ce genre.
Nous n’avons pas le prix de la première offre mais nous savons que dans l’opération sur LEGUIDE.COM, le prix proposé de 24 euros ne satisfait ni la direction, ni les actionnaires existants. Je reçois beaucoup de coups de fil actuellement d’amis gérants qui me disent: « surtout, dis bien que LAGARDERE est trop pingre, n’hésite pas à évoquer un prix de 32 euros ! Aide nous via ton rôle dans les médias »… J’en passe et des meilleures.
Je ne suis pas là pour privilégier les fonds par rapport à LAGARDERE, ni à prendre parti pour quiconque… mais puisque les actionnaires ne sont pas satisfaits de ce prix et bloquent, LAGARDERE risque bel et bien de devoir relever son offre s’il veut réussir…
Comme je vous le disais dans mon analyse de cette OPA : « la mariée est belle avec une rentabilité d’exploitation de l’ordre de 33% mais également une situation financière très saine avec une trésorerie nette de 18 millions d’euros, ce qui représente actuellement 21% de sa capitalisation boursière ».
Comme je ne cesse de le dire, notamment sur BFM Business, il y a vraiment un désintérêt des investisseurs pour les marchés. Et croyez-en mon expérience : c’est quand les investisseurs finaux sont absents que l’on fait les meilleures affaires, surtout dans le monde des small caps. Pourquoi ? Tout simplement parce que quand vous désirez acheter une small caps qui est sur une niche porteuse et que vous êtes un grand groupe, cela ne vous coûte pas très cher…
Regardez : savez-vous combien pèse SEAGATE ? Pour son dernier exercice clos, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 11 milliards de dollars et un résultat net de 511 millions de dollars. Que représente donc pour SEAGATE le fait de débourser à peine 150 millions d’euros pour racheter LaCie? Pas grand-chose, vous en conviendrez.
Je suis prêt à prendre un pari avec vous. Ces opérations vont se multiplier parce que les dirigeants de sociétés n’en peuvent plus de voir leur valorisation boursière totalement déconnectée de la réalité économique.
Beaucoup de P-DG que je rencontre sont découragés. Ils ont l’impression que leurs efforts industriels ne sont pas rémunérés à leur juste valeur. Qu’un industriel vienne avec un chèque conséquent et ils seraient prêts à céder leur entreprise…
Je déjeunais vendredi dernier avec l’un des grands acteurs du private equity français qui m’avouait être en contact avec de nombreux présidents de société, totalement dégoûtés des marchés actuellement.
Il me semble que ce genre de cas de figure est toujours propice à des opérations financières et je pense vraiment que nous n’en sommes qu’au tout début de l’ère des regroupements. Je prends donc les paris avec vous, amis lecteurs !
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Ne prenez que le meilleur des small caps !
Notre spécialiste a élaboré un système exclusif basé sur 5 critères hyper-sélectifs — qui lui permet de sélectionner les petites valeurs au potentiel le plus explosif.
Ce système a rapporté des gains de 62,4%… 22,1%… 13,3%… 28%… et bien d’autres encore : à votre tour d’en profiter ! Il suffit de suivre le guide…
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3 commentaires
[…] vous le disais déjà en mai dernier, la période actuelle semble propice aux OPA. Et, effectivement, beaucoup d’opérations financières se sont déroulées ce semestre […]
[…] vous le disais déjà en mai dernier, la période actuelle semble propice aux OPA. Et, effectivement, beaucoup d’opérations financières se sont déroulées ce semestre […]
[…] vous le disais déjà en mai dernier, la période actuelle semble propice aux OPA. Et, effectivement, beaucoup d’opérations financières se sont déroulées ce semestre […]