Le basculement en récession de l’économie italienne au second semestre 2018 est imputable au secteur manufacturier (au plus bas depuis 62 mois) et au repli des exportations.
Le ralentissement est si brutal qu’il contamine le secteur des services -où les licenciements se multiplient- en ce début d’année, aggravant ainsi la situation déjà fragile du pays.
L’Italie est avec la France le principal responsable de la dégradation des indicateurs de croissance en zone euro.
L’indice composite IHS Markit de l’activité globale en France se replie de 48,7 en décembre vers 48,2 en janvier.
Mais le passé récent, ce n’est pas le plus alarmant : les perspectives 2019 ne sont pas plus engageantes puisque l’indice PMI composite final IHS Markit de l’activité globale dans l’Eurozone s’est dégradé de 51,1 en décembre à 51, son plus bas niveau depuis cinq ans et demi… et les carnets de commandes des industriels ont enregistré en janvier leur plus forte baisse depuis près de six ans.
La dette italienne offre de nouveau la même rémunération que les T-Bonds américains