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Les marchés proches du dérapage ?

By 30 septembre 2022janvier 16th, 2023No Comments

Ces dernières semaines ont été assez intenses sur les marchés, notamment sur les devises. Ce type de configuration s’observe normalement durant des phases nerveuses comme des corrections appuyées ou des krachs. Pourtant, les chiffres du chômage sont encourageants…

 

Le S&P500 réalise l’un de ses pires trimestres depuis 2008

Le S&P500 abandonne 22% depuis ce début d’année et vient de réaliser son pire trimestre depuis 2008, et ce malgré des chiffres de l’emploi excellents aux États-Unis. Nous avions déjà réalisé cette observation en début d’année.

Les marchés ont débuté 2022 très nerveusement.

Doit-on pour autant s’inquiéter de cette similarité avec 2008 ?

Qu’on mette les choses au clair, sur les réseaux sociaux, beaucoup de graphiques comparant 2008 à 2022 circulent, impliquant une continuation de la baisse comparable à celle de 2008.

Cependant ces comparaisons ne veulent rien dire, les catalyseurs sont différents, et comparer ces deux marchés n’a pas vraiment de sens, même si nous pouvons bien évidemment analyser le comportement d’un cours sur une période spécifique afin d’y relever des occurrences sur des mouvements de bulles par exemple…

De mon côté, vous connaissez mon avis, je m’attends encore à une vingtaine de pourcents de baisse supplémentaire.

 

Graphique 1 : S&P500 Performance Vs Historique I Bloomberg Terminal

 

 

Ce jeudi, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué, une bonne nouvelle pour l’économie américaine…

Cependant, nous observons une ombre au tableau : cette donnée positive implique de laisser encore de la marge de manœuvre dans la lutte contre l’inflation.

Dernièrement, Jerome Powell se disait prêt à détruire la demande afin d’arriver à tout prix sur son objectif de 2% d’inflation. En clair, la Fed a décidé de pousser peu à peu les États-Unis vers une récession.

Dans ce cas de figure vous pouvez voir que finalement une bonne nouvelle peut en cacher une mauvaise. Il est donc fondamental d’apprendre à capitaliser sur ces « surprise factor » afin de ne pas se faire prendre à contrepied par le marché.

 

Graphique 2 : Inscriptions au chômage (États-Unis) I Bloomberg Terminal

 

 

 La réaction des marchés

Voici le rallye d’été complètement absorbé par la récente baisse. Nous avons donc vécu comme je l’avais expliqué précédemment un « bear market rallye », pour faire simple : un rallye haussier au sein d’un marché baissier.

Nous nous dirigeons vers une potentielle phase de capitulation dans les semaines à venir. Pour l’heure, nous sommes encore dans un simple marché correctif appuyé : il n’y a pas encore de baisse véritablement marquée. (en cas de phase de capitulation, la baisse ne se serait pas arrêtée tout juste sur le niveau des 3650 points).

 

Graphique 3 : Graphique du S&P500 I Bloomberg Terminal

 

En intraday, nous observons quelque chose de très intéressant : en deux jours, le marché est venu chercher deux zones de liquidité clés : 11150 points et 11550 points.

J’attends pour ma part une cassure franche des 11550 points pour venir chercher un objectif autour de 11800 points. Dans le cadre d’un rebond technique, il m’apparaît possible que les marchés reprennent quelques pourcents avant de continuer leur purge.

 

Graphique 4 : Nasdaq en vue 1h I Prorealtime

 

De plus, le niveau de pessimisme est relativement élevé. J’apprécie pour ma part d’être contrariant et de capitaliser sur la psychologie des foules – qui se répète inlassablement – pour réaliser de belles opérations.

À vrai dire, c’est lorsque les marchés sont euphoriques que l’on fait les meilleures ventes à découvert, et lorsque le marché est en panique que l’on réalise les meilleurs achats. J’applique cette logique sur un horizon court terme également.

 

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