Difficile de trouver un actif qui ne monte pas depuis 8 jours, à part peut-être les actions chinoises… En effet, les Bourses de Shanghai ou Shenzhen sont fermées pour cause de golden week (célébration de l’indépendance de la Chine qui a eu lieu le 02 octobre 1948).
L’hécatombe (terme choisi à dessein) de records boursiers de lundi a éclipsé la chute des prix du pétrole (-2,5% vers 50,2$ sur le NYMEX), alors qu’une enquête de Reuters a révélé que la production pétrolière des pays de l’OPEP avait augmenté de 50 000 barils par jour en septembre, trahissant le non-respect des accords de limitation de la production de novembre 2016.
La production de pétrole de schiste américain a certes été perturbée par le cyclone Harvey (qui a frappé le Texas), mais les niveaux d’extraction ont très vite renoué avec leurs records, avec moins de puits inaugurés mais plus de rendement par “pipe”.
Il semblerait que le cours du pétrole ne soit plus un enjeu. Sa récente remontée vers 52$ n’a pas relancé les anticipations d’inflation et les arguments de Janet Yellen ne convainquent guère les marchés. Il n’y a pas plus de raison de monter les taux au motif de pré-signaux inflationnistes qu’en octobre 2016, lorsque le baril de WTI plafonnait… exactement au même niveau qu’aujourd’hui, entre 51 et 52$ !