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La multiplication des « ZFE » : vers une sélection écologique ou… sociale

L’Elysée serait sur le point de s’aligner sur les positions des militants les plus « anti-bagnole » de la mairie de Paris, Grenoble, Bordeaux… en poussant à la mise en place de « ZFE » dans les grandes métropoles et villes à vocation touristique.

ZFE est l’acronyme de « Zone à faible émission » au sein desquelles serait interdite la circulation des véhicules jugés les plus polluants, notamment ceux classés dans les catégories s’étageant de 2 à 5 par la vignette Crit’Air (qui mesure prétendument l’impact du véhicule sur qualité de l’air alors qu’il existe de nombreuses classification aberrantes où des motos de petite cylindrées sont estimées plus polluantes que de puissantes berline allemandes de 3 litres et plus qui revendiquent le label « hybride »).

La mairie de Paris interdit presque systématiquement l’accès de la capitale lors des « pics de pollution » aux véhicules qui ne bénéficient pas d’une vignette « crit’Air » 1 ou 2, alors même que de nombreux « alertes » sont survenues durant les confinements où le trafic dans Paris était inférieur de 80 ou 90% à la « normale ».

La circulation des diesels dans l’Ile de France n’y était pas pour grand chose puisque la pollution aux particules provenait des centrales au charbon de l’Est de l’Allemagne et le Pologne (pour compenser des éoliennes à l’arrêt et un ensoleillement nul durant de longues périodes d’hiver dans le Nord de l’Europe).

L’instauration et la multiplication des ZFE à l’initiative du gouvernement vise à accélérer le renouvellement du parc automobile  (les constructeurs comme Stellantis ou Renault y ont tout intérêt) mais aura surtout pour conséquence d’interdire les centre-ville aux ménages les moins favorisés – possesseurs de véhicules plus anciens – n’ayant pas les moyens de s’offrir un modèle haut de gamme « hybride » qui passe en thermique au-delà de 20Km/h, soit 90% du temps.

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