Il n’y a plus qu’à « dérouler » et laisser l’inertie haussière porter les indices vers de nouveaux records annuels !
La publication du « NFP » du mois de mars rassure tout le monde : il est proche des anticipations, mais légèrement supérieur, ce qui constitue le scénario idéal.
L’économie américaine a généré 196 000 nouveaux emplois en mars, grâce à la contribution du secteur médical (+49 000), puis de la fabrication (+34 000), de la restauration (27 000) et de la construction (16 000).
Petite (mauvaise) surprise avec l’industrie qui a détruit 6000 emplois (principalement dans le secteur automobile).
Les (très mauvais) chiffres de février ont été légèrement révisés de +20 000 à +33 000 (une révision haussière de 13 000, soit +65%, mais cela reste un chiffre modeste en terme d’embauches supplémentaires).
Le taux de chômage quant à lui reste inchangé à 3,8%, et l’une des composantes les plus suivies -les salaires- achève de dissiper toute source de stress avec une hausse séquentielle de +0,1% et une contraction de +3,4% à +3,2% grâce à un effet de base favorable par rapport à février 2018.
La semaine s’achève donc en beauté pour l’Euro-Stoxx50 : c’est un « carton plein » de 5 séances de hausse consécutives (et même 6 en comptant le 29 mars) pour un gain cumulé de +2,9% (et +15% annuel).
Et pour finir, « cocorico » avec le CAC40 qui affiche un score de 14.475 (+16,2% sur 2019) et qui n’est plus qu’à 0,4% de son zénith du 27 septembre 2018, et à moins de 1% de son record absolu des 14.610 du 22 mai 2018.
Cela paraissait impossible… mais c’est devenu une réalité.
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