__________________Pour vous aider dans vos trades__________________
Avez-vous vérifié hier que vous aviez le PEA parfait ? N’attendez plus, vérifiez maitenant.
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Les devises ont une influence certaine sur les comptes des entreprises ainsi que sur les performances relatives des indices boursiers. Eric Lewin vous en parlait dernièrement : que ce soit sur les small caps, mais à fortiori encore plus sur les blue chips, l’activité d’une entreprise en devises étrangère peut parfois réserver de mauvaises surprises lors de la consolidation des comptes en euros. L’évolution des paires de devises est donc un élément important à prendre en compte lorsque vous allez analyser les indices.
La semaine dernière, mes anticipations sur l’EURUSD se sont avérées payantes. Aujourd’hui, c’est la situation du yen qui a retenu mon attention, avec surtout l’implication logique que cela a sur le Nikkei.
Forte corrélation historique
Valeur refuge en temps de crise, la monnaie nippone a perdu du terrain face aux autres monnaies jusqu’à l’été dernier sur fond de soutien de la BOJ (la banque centrale du Japon) ou encore d’apaisement de la crise des dettes en Europe. Disons que le yen a fait les frais de l’optimisme ambiant. Or depuis cet été donc, la devise nipponne ne monte plus vraiment face au dollar (USDJPY)
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Avant d’aller plus loin, il faut en effet bien comprendre le mécanisme qui lie la devise au marché japonais.
La place boursière japonaise présente une corrélation historique très forte avec l’évolution du yen. En effet, les entreprises japonaises sont de gros exportateurs. En conséquence, toute envolée du yen plombe leurs résultats réalisés hors du pays. Donc pas étonnant que les Toshiba, Nissan et autres Nintendo aient été particulièrement attaqués en temps de crise et, qu’à l’inverse, leur situation se soit amélioré ensuite.
Si l’on devait transposer le phénomène en Europe, disons que le phénomène est exactement le même que pour EADS (NL0000235190) vis-à-vis de l’euro : à chaque fois que l’EUR/USD prend une “figure” (passant par exemple de 1,30 à 1,31, donc que l’euro se renchérit face au dollar), le groupe aéronautique, l’un des plus gros exportateurs en Europe, voit son résultat amputé d’un million d’euros environ.
Pour en revenir au japon, tout affaiblissement du yen arrange donc les affaires des multinationales locales. Oui mais voilà, quand on regarde le graphique de la parité USDJPY, j’ai plutôt dans l’idée que le yen risque de remonter. Sans trop de surprise on retrouve justement la même configuration sur l’indice Nikkei. Un schéma correctif, de type triangle, dont j’anticipe une sortie par le bas. Regardez.
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Après une flambée fin 2012 et durant le premier semestre 2013, les cours sont entrés depuis la fin mai dans une phase corrective de court terme. Or un schéma correctif traditionnel se forme en trois temps (notés “A-B-C” sur le graphique). Après une première jambe de baisse réalisée entre le 23 mai et le 16 juin dernier (“A”), l’indice oscille depuis dans un large triangle ascendant visible en pointillés sur le graphique. Dans le cadre de notre décompte, il y a de fortes chances que ce mouvement corresponde au temps “B” du processus initié à la mi-mai. Dès lors, il devrait en toute logique manquer un dernier temps “C”, vague de baisse qui reste donc à venir selon moi.
Quel objectif de baisse ?
La cible majeure de repli se situe sur les 12 400 points, niveau correspondant au point bas de la vague “A” mais également à la projection de Fibonacci de 100% de l’amplitude du triangle reportée depuis le point de cassure.
La question à 1 million de yen reste de savoir quand cette cassure va se produire. En début de semaine prochaine ? Avec l’impact des chiffres de l’emploi US d’octobre meilleurs que prévu cet après-midi ? Possible. Mais quel que soit le catalyseur à venir, alors que mon scénario est posé, je viens d’ores et déjà de conseiller à mes abonnés un Turbo Put sur le Nikkei… Si vous voulez nous rejoindre, c’est par ici.