Pas de « stats » à se mettre sous la dent, mais Wall Street ne saurait broyer du noir au seul prétexte que l’économie US enchaîne les signaux de ralentissement.
Le marché trouve toujours un lapin (une thématique du jour) à sortir du chapeau pour enchanter l’assistance
Il fallait trouver un levier pour soutenir les indices et la hausse du pétrole (le WTI tutoie les 50$) vient opportunément restaurer l’appétit des opérateurs pour le secteur de l’énergie (les valeurs pétrolières et parapétrolières grimpent de +2% en moyenne).
Dans des marché excessivement étroits (moins de 1,45 Mds€ échangés à Paris au bout de 7 heures et demi de cotations), la hausse de +2,5% de Total ou de +2,3% de Technip suffit à faire la différence.
A ce petit jeu des rotations sectorielles, Londres s’impose comme la place vedette -avec un gain de +1,5%- dans le sillage des valeurs pétrolières et surtout minières (jugées très en retard) : Anglo-American s’envole de +12,5%, Rio Tinto de +7%, Glencore et BHP Billiton de +6,5%… et BP de +3%.
Pour l’anecdote, c’est ArcelorMittal qui domine le CAC 40 avec +3,5%… mais l’impact indiciel est quasi imperceptible, contrairement à Total qui rebondit une nouvelle fois sur son support des 42€ et reprend +2,5%.