Le pétrole n’a pas échappé à la hausse des actifs cet été :
- troubles au Moyen Orient (violences en Syrie, tensions entre Israël et l’Iran) ;
- regain d’optimisme économique en Zone euro ;
- opérations de maintenance sur l’important champ pétrolifère de Buzzard (qui induira une baisse de production estimée à 17% en mer du Nord en septembre) ;
- soutien de l’Agence internationale de l’Energie : la directrice, Maria Van Der Hoeven, a récemment estimé qu’un recours aux réserves stratégiques n’était pas justifié à l’heure actuelle.
Autant de facteurs haussiers qui ont contribué à pousser le baril de Brent au-delà des 115$ en cette fin août. Le « pire » (du moins, le « pire de court terme ») me semble aujourd’hui pricé dans les cours actuels. C’est donc le moment de vendre ! En voici les raisons techniques et comment le mettre en oeuvre.
___________________Pour vous aider dans vos trades
Pétrole, gaz, uranium, cuivre, fer, or, soft… les matières premières sont portées à la hausse de manière inéluctable.
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◊ Graphiquement, où en sommes-nous ?
Regardez le graphique suivant qui illustre l’évolution des cours (futures en base journalière).
Pour agrandir le graphique, cliquez dessus
Vous le voyez, le seuil des 116$ sur le Brent correspond à un obstacle important.
C’est un ancien support horizontal qui avait contenu la baisse à trois reprises en début d’année. Selon la règle traditionnelle du « balancier », depuis qu’il a été enfoncé, il est devenu résistance. Pas étonnant d’ailleurs que l’on retrouve aussi la zone des 115/116$ comme dernier retracement de Fibonacci (76,4%) de la chute réalisée entre mars et juin dernier.
Du côté des indicateurs techniques journaliers : le RSI est en zone de surachat et des divergences baissières apparaissent.
◊ Mon pronostic :
- vendez en cas de retour vers les 116 $ ;
- placez un stop loss au-dessus des 120 $ ;
- visez une correction vers les 110 $ (contact avec la MM20, en rouge sur le graphique, et la droite de support ascendante en place depuis fin la fin juin). Si les cours enfonçaient les 109$ alors la baisse serait plus marquée, sur le moyen terme cette fois (mais nous n’en sommes pas là, j’aurai le temps de vous en reparler au besoin d’ici là).
Vous pouvez évidemment faire jouer l’effet de levier avec les CFD. [NDLR : le portefeuille de Mathieu a pris 50% depuis le 1er juillet 2010. Ce qui veut dire qu’en ayant investi 10 000 euros il y a deux ans, vous auriez aujourd’hui 15 000 euros. Vous avez fait mieux ? Sinon, rejoignez-le pour suivre sa méthode.]