Pour bien démarrer l’année, commençons par un point fiscalité. Parlons fiscalité PEA. Je vous en ai déjà parlé, le gouvernement Macron prévoyait début octobre de “simplifier les modalités de la CSG et des prélèvements sociaux sur certains revenus du capital.”
Grosso modo, pour le PEA, l’idée était de remplacer les taux historiques par un taux unique et de l’appliquer de manière rétroactive sur les plus-values enregistrées depuis 2003.
Bien évidemment, l’annonce a provoqué un tollé. Donc, la proposition a été soigneusement mise à l’écart des médias… Mais, la flat tax est bien entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Le prélèvement forfaitaire unique (PFU de 30% : 17,2% de cotisations sociales + 12,8% d’impôt) est en place. Enfin, avec quelques ajustements…
Qu’est-ce que cela signifie pour votre PEA ?
Eh bien, d’abord, pas de PFU pour votre PEA. Il conserve son propre régime et ne sera soumis qu’aux prélèvements sociaux (17,2%). Mais, comme annoncé en octobre dernier, le système des taux historiques disparaît pour les PEA ouverts après le 1er janvier 2018. Pas pour les anciens. Et, bonne nouvelle, l’idée d’une taxation rétroactive est tout bonnement abandonnée.
Donc sans être aussi contraignante qu’annoncée, la nouvelle fiscalité est tout de même un peu plus lourde pour le PEA : les prélèvements sociaux passent de 15,5% à 17,2%. Malgré tout, le PEA reste intéressant fiscalement dans la mesure où les revenus que vous en tirez ne restent soumis qu’aux prélèvement sociaux.
Par ailleurs, je persiste et je signe, le PEA reste l’enveloppe idéale pour loger vos valeurs. Son intérêt fiscal est indéniable. Son caractère pédagogique aussi (parfait pour les débutants qui veulent se lancer en Bourse !).