Après le rebond du S&P500 sur 666 le 13 mars 2009, l’ensemble des banques centrales de la planète ont déjà orchestré 660 baisses de taux depuis la faillite de Lehman, selon le décompte publié par le Fonds monétaire international (FMI).
Qu’adviendra-t-il le jour de la 666e baisse de taux depuis Lehman ?
La Bank of England devrait en rajouter une 361e d’ici le 4 août et au rythme constaté de 90 baisses par an depuis 7 ans (une tous les 4 jours). Le total devrait atteindre 666 d’ici la mi-août.
Cela fait longtemps que cette stratégie ne produits aucun des effets revendiqués par les banques centrales (croissance mondiale de 5,1% avant Lehman, elle peine à franchir le cap des 3% cette année).
Si les banques centrales persévèrent dans ce qui a toutes les apparences d’une « fuite en avant » (malgré toutes les preuves d’inefficacité de leur stratégie), c’est sous la pression des marchés qui sont de facto les principaux bénéficiaires de l’usage immodéré de la plancher à billets (les Etats étant encouragés à s’endetter, d’ailleurs ils sont payés pour ça).
Et comme il n’y a pas de plan B, c’est bien le scénario de la supernova de Bill Gross qui semble courir vers son issue cataclysmique… dont 666 constitue un des chiffres emblématiques.