Une fois de plus, c’est Wall Street qui se saoule, mais c’est l’Europe qui titube. Très bizarrement, les sources de stress viennent des Etats-Unis, mais c’est l’Europe qui perd pied ce mercredi, avec des écarts qui dépassent souvent les -1% à la baisse tandis que les indices américains ne s’effritent pas de plus de -0,2%.
Avouons qu’il y a de quoi se gratter le coin du sourcil ! En quelques heures, nous voyons le baril de pétrole chuter de -3% à New York et l’or progresser symétriquement de +1,3% vers 1302 $, les ventes d’automobiles chutent de -6% en octobre, les ventes de Ford plongent de -12% (les flottes d’entreprises de -24%), nous découvrons un rapport ADP (enquête mensuelle sur l’emploi dans le secteur privé) très décevant, avec seulement 147 000 emplois créés en octobre au lieu de 170 000… cela ne fait pas souffler un vent glacial sur Wall Street.
On observe à peine frémissement des indices américains, mais un vrai tremblement sur le CAC 40 et l’Euro Stoxx 50 (-1,2% à -1,3%).
Dites… les “sherpas” ne seraient-ils pas en train de nous refaire le coup des ventes d’ETF en Europe pour éviter à Wall Street de se casser la figure ? Et ne parlons même pas des “fuites” sur les emails d’Hillary Clinton et de la reprise inopinée de l’enquête du FBI.
Ni des rumeurs selon lesquelles les fameuses fuites ne proviendraient pas de Moscou, mais de certains milieux très proches du pouvoir, et y compris au sein du camp démocrate (après la primaire volée à Bernie Sanders).