Le baril de pétrole retombe lourdement (-1,3%) au contact de ses planchers annuels (à 58,6$ sur le NYMEX) et de plus bas niveaux observés depuis le 21 décembre dernier.
Une baisse sévère
Cette baisse est d’autant plus sévère que le dollar reperd 0,4% face à l’euro. Le baril de WTI aurait dû se redresser symétriquement de +1% pour compenser l’effet devise négatif.
Balance OPEP/non-OPEP
L’explication provient de l’un des membres de l’OPEP (un représentant nigérian). Il estime que son organisation devrait (il s’agit encore d’une formule au conditionnel) accroître sa production de 350 000 barils. Cela, afin de rétablir la balance avec les pays non-OPEP qui ont accru leur production de +360 000 barils/jour. Souvenez-vous que les Etats Unis sont les principaux apporteurs de quantités supplémentaires sur le marché.
Aucun support solide avant 55$
Si le baril venait à enfoncer les 58$, aucun support vraiment solide ne se dessine avant 55$, le plancher du 15 novembre dernier.