Les attaques contre le yuan reprennent, la devise chinoise repasse brièvement sous 6,58 face au dollar tandis que le yuan offshore s’enfonce sous 6,60$: le PMI manufacturier chinois – il s’agit du chiffre officiel – poursuit sa décrue à 49,4 contre 49,6, au plus-bas depuis janvier 2012, et s’éloigne un peu plus du seuil médian des 50 (au-delà, la production est estimée en expansion).
La Bourse de Shanghai rechute de -1,8%, ce qui n’affecte pas Tokyo (+2%) mais pourrait peser sur l’optimisme des investisseurs concernant l’Europe… en tant que bastion inexpugnable de la croissance, grâce à la vigueur de la consommation.
Mais, si la consommation était si vigoureuse, comment se fait-il que la Chine, notre principal fournisseur de produits électroniques, de pièces détachées pour l’industrie, d’articles ménagers, de textile-habillement n’en profite pas et voit ses exportations se contracter ?