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En direct des marchés

Sanctions et contre-sanctions… et la question du Bitcoin

Petit florilège du jour des meilleurs initiatives en terme de « guerre économique totale » entre la Russie et le « monde libre » (attention : ironie) : le sidérurgiste Severstal annonce cesser ses livraisons d’acier à l’Europe tandis que Visa, Mastercard et AMEX débranchent leurs services de paiement par carte exploités par les banques Russes. Les grands groupes cotés en Bourse aux Etats-Unis et en Europe rompent leurs partenariats sportifs (comme Adidas, Nike, etc.) avec les athlètes de fédérations sportives ou les clubs de foot russes ou détenus par des oligarques russes (comme Everton au Royaume Uni).

Mais d’autres initiatives de la coalition anti-russes sont à scruter avec attention : Christine Lagarde et les « régulateurs » européens sont entrain de renforcer leur surveillance sur les échanges en crypto-actifs alors que les achats de Bitcoin (et autres grosses « cryptos » qui ont pris entre 15 et 20% en une semaine) en provenance de Russie ont plus que doublé depuis le 24 février et pourraient être considérés comme un moyen trop commode de contourner et mettre en échec les sanctions infligées au système financier russe afin de couper tout accès à « l’international » et interdire toute forme de financements illicites d’activités à l’étranger.

Un excellent prétexte géopolitique et sécuritaire pour tenter de réguler l’univers des cryptos – une obsession des banques centrales – en prétendant suspect tout achat d’actif numérique depuis un compte en banque lambda…

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