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Sanofi immunisé contre les échecs cliniques !

By 18 mars 2022janvier 23rd, 2023No Comments

Malgré des tests non concluants sur son récent traitement contre le cancer, Sanofi n’effraie pas les investisseurs, loin de là… Eric Lewin vous explique pourquoi ce n’est pas une biotech comme les autres.

Le 14 mars dernier, avant l’ouverture des marchés, Sanofi (SASY – FR0000120578) avait jeté un froid en indiquant que l’étude de phase 2 évaluant l’amcenestrant dans le traitement du cancer du sein n’avait pas atteint son critère d’évaluation primaire. Un échec donc, pour cette molécule, qui ne s’est finalement traduite en clôture que par une baisse du titre de 0,7%.

Sanofi n’est pas comme toutes les biotechs

Vous vous attendiez sans doute à une sanction boursière plus sévère… Mais ce qu’il faut comprendre, c’est que contrairement aux entreprises biotechnologiques – qui ont en général un à deux produits en développement – une major pharmaceutique comme Sanofi a de nombreux produits : 36 programmes en phase 1 et 2, 29 en phase 3 ou encore 5 en soumission…

Le pipeline, selon l’expression concernée, est très fourni, ce qui limite bien entendu les effets de la moindre mauvaise nouvelle sur le cours.

Ce n’est pas le cas dans le monde des biotechs, où le moindre revers se paye cash. On se souvient notamment des dégringolades boursières de titres comme Pharnext, Genfit ou encore DBV Technologies suite à des échecs cliniques.

Il n’en est rien avec Sanofi, d’autant que dans le cas de ce fameux médicament, les estimations restent basses, avec 320 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2027, soit moins de 1% du chiffre d’affaires du groupe.

N’oublions pas non plus que le groupe français a investi 12 milliards d’euros en deux ans, dans des rachats de biotechs pour se développer.

Les investisseurs demeurent haussiers sur le titre

Voilà sans doute pourquoi le titre semble installé dans une dynamique haussière, avec un bond de plus de 6% depuis le 1er janvier, alors que le CAC40 abandonne 8%.

Le dossier est vraiment de grande qualité avec des ratios de valorisation loin d’être excessifs. Son PER (ratio cours/bénéfice) n’est que de 12, quand la moyenne du secteur est plutôt de 15 à 16. Il est possible de tabler sur un rattrapage qui pourrait amener la valeur sur des niveaux de 115 € dans l’année, soit une hausse de plus de 20% par rapport au cours actuel.

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