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Et si Albert Edwards avait – enfin – raison ?

By 26 janvier 2022janvier 23rd, 2023No Comments

S’il y a un événement que la planète finance ne pouvait pas manquer, c’est bien la réunion de la FED du 26 janvier. Qu’en sera-t-il ? Trois, quatre ou cinq hausses ? Voici les dernières analyses de Mathieu Lebrun quelques heures avant cette fameuse réunion.

 

A l’heure où je rédige ces lignes [NDLR : mercredi 26 janvier au matin], le marché attend fébrilement le compte-rendu de la réunion de la FED.

Et comme je l’évoquais dans mon article de la veille, la fébrilité reste palpable. La crainte d’un grand krach revient hanter les opérateurs alors que la question des valorisations potentiellement excessives sur les géants de la tech US refait surface. En ce sens, lundi, le Nasdaq a ainsi connu une séance historique en termes de volumes (cf. flèche + cercle noirs ci-dessous).

Et si Albert Edwards avait – enfin – raison ?

Le biais baissier qui se généralise…

Comme souvent dans ce genre de contexte, les écrits des « perma bears » refont surface. Je relisais en début de semaine, le biais historiquement baissier d’Albert Edwards. Le stratège de la Société Générale ne s’est jamais caché de son biais baissier à l’encontre des politiques monétaires des banques centrales.

Et à l’heure du resserrement monétaire de la FED, cette question revient sur le devant de la scène.

C’est vrai qu’au cas par cas quand on regarde les mastodontes de la tech US, les configurations techniques n’incitent pas franchement à l’optimisme. D’Apple à Alphabet, en passant par Amazon ou même Microsoft, toutes cassent dangereusement support après support (cf. rectangles + flèches de couleur sur les graphiques respectifs ci-dessous).

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En parlant de Microsoft, hier soir le titre a fait mieux que prévu sur sa publication trimestrielle.

Pour autant, cela n’empêchait pas le titre d’être très indécis. Le titre évoluait d’abord en baisse de 5% hier en after hour avant d’être finalement attendu dans le vert de 2 à 3% ce matin à l’heure où je rédige ces lignes. Et si en fin de semaine dernière la déception sur Netflix pouvait expliquer la sanction du marché (si on commence à avoir un marché qui ne paye plus les bonnes nouvelles), nous avons là un autre signal de prudence.

De mon côté, après avoir profité d’une bonne partie de la baisse [NDLR : Mathieu vient par exemple de solder des Put Nasdaq à +70% dans son service Jackpot Trader…], un phénomène de type bear market rally (j’évoquais ce concept début décembre) se met en place sur les indices.

Dans l’attente espérée qu’une tonalité pas trop hawkish de la FED sur son compte-rendu à suivre ce mercredi soir…

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