48 heures à peine après notre focus sur les bonnes performances des valeurs PEA de Mathieu Lebrun, voilà que les choses s’accélèrent, à la baisse cette fois, du côté de Wall Street. Mauvaise nouvelle ? Non, bien au contraire ! En effet, un joli doublé sur des Put S&P 500 a permis aux abonnés de Mathieu d’externaliser 25 % de gains dans le trou d’air de mardi. De nouveaux bénéfices à engranger, cette fois sur le compte-titres !
Ce qu’il y a de bien en Bourse, c’est que vous pouvez privilégier une stratégie haussière sur les actions européennes, comme on l’a vu avec le pump de certaines de mes small caps en PEA, mais aussi spéculer à la baisse sur les indices américains via votre compte-titres, comme je l’ai proposé aux abonnés d’Agora Trading Lab. Et les marchés nous ont donné raison sur les deux tableaux !
Rétroactivement, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intitulé de mon traditionnel mail de fin de semaine aura vite trouvé un certain écho : « Hindenburg Omen en gestation ? » [comprenez « futur krach en gestation », ndlr] (cf. rectangle jaune sur mon screenshot ci-dessous).
Revenons sur le pourquoi du comment.
Les premiers Put S&P 500 que j’avais pris dataient de la semaine dernière. Et à vrai dire, il s’en est fallu de peu lundi pour que notre stop automatique soit atteint.
Mais à deux centimes près sur le Turbo, le stop avait tenu lundi soir (cf. encadrés rouges ci-dessous de mon post sur le canal Telegram du service)…
Ce qui, soit dit en passant, avait le mérite de mettre en lumière la précision et l’importance de mes niveaux (moins de cinq points sur le future S&P 500).
Après « l’essoufflement en mèche » acté lundi, mardi matin je me posais la question suivante : allions-nous nous « contenter » de tenir la ligne ou oser un doublé ?
Alors que de nombreux éléments techniques étaient présents (comme des divergences baissières sur indicateur), j’ai tranché : GO ! pour la seconde option (cf. encadré bleu).
Un choix des plus opportuns !
Car avec le décrochage de Wall Street mardi soir, nous avons pu externaliser coup sur coup deux PBP (prises de bénéfices partiels).
D’abord un gain d’au moins 15 % en fin d’après-midi sur la première ligne, puis un autre d’au moins 10 % en soirée.
Je relayais d’ailleurs le premier sur LinkedIn mardi après-midi…
… et voici le screenshot de mon alerte envoyée pour le second trade mardi soir :
S&P 500 : +25 % dans la baisse d’avant-hier, quid de la suite ?
Un autre risque en forme d’épée de Damoclès me confortait à l’idée de tenter la chose : le présage d’Hindenburg.
J’en parlais déjà il y a une dizaine de jours et force est de constater que depuis, le manque d’homogénéité dans la hausse des actions ne cessait de s’accroître.
Il ne manquait plus qu’une petite étincelle pour mettre le feu aux poudres. Ce qui n’a pas manqué hier, avec la publication du CPI, autrement dit, des chiffres de l’inflation américaine.
Wall Street a donc ouvert en baisse mardi, imageant l’adage boursier selon lequel « les marchés prennent l’escalier pour monter, mais l’ascenseur pour descendre ».
Désormais, si l’évolution du PPI (prix à la production) sera également à avoir à l’œil demain, le fait est que la statistique a de nouveau repoussé les anticipations du timing de première baisse de taux de la Fed.
Un présage que le marché n’a donc pas apprécié, en particulier le Nasdaq, historiquement très sensible au marché obligataire.
Graphiquement parlant, les divergences baissières nouvellement apparues sur les indicateurs techniques journaliers ont fait de nouveau leur effet mardi (cf. flèches rouges en partie basse du graphique ci-dessous).
L’enjeu étant désormais de voir si, comme en fin d’année dernière, l’indice technologique parviendra une nouvelle fois à tenir son support oblique (cf. flèches vertes).
Alors que certains poids lourds comme Nvidia restent encore perchés, personnellement, j’en doute.
Et je surveille plutôt le rebond d’hier pour continuer à shorter.
